L’été
dernier le gouvernement grec avait organisé une rafle gigantesque de 80 000
immigrés sans-papiers. Ils avaient été parqués dans des camps de rétention aux
conditions de survie si déplorables que la Grèce a été condamnée par la Cour européenne des droits de
l’Homme 11 fois ces 3 dernières années, sans que grand-chose ne change.
Samedi
dernier, quand les 1 200 migrants d’un camp proche d’Athènes, ont appris que la
durée de rétention maximum était portée de 12 à 18 mois une émeute à éclaté et
certains se sont échappé. La police organise donc à nouveau une chasse à
l’homme dans la capitale.
Dans
cette société à l’économie pourrissante, la barbarie n’est jamais très loin.
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