Il y a quelques jours, la Cour
des comptes, présidée par le socialiste Didier Migaud, a produit un rapport
constatant que le gouvernement devrait réaliser 28 milliards d’économies dans
les deux prochaines années. Donc poursuivre le gel des salaires des
fonctionnaires, réduire leur nombre et augmenter leur durée de travail,
désindexer les retraites et les prestations sociales (allocations logement et
chômage) de l’inflation.
Depuis, par des informations savamment
orchestrées, un autre plan de la déclinaison de ce programme d’économies est
diffusé. Il concerne les embauches pour les services publics. Sauf Pôle emploi,
les universités, la justice et l’éducation, tous les ministères sont touchés.
A l’Education, on nous parlait de 60 000
embauches en 5 ans, soit une moyenne de 12 000 par an, ce qui très-très
nettement insuffisant. Et pourtant, on apprend que le nombre de postes
supplémentaires créés en 2014 pour l’éducation, la justice et la sécurité s’élèvera
au total à moins de 10 000. Alors, à combien pour l’éducation ?
Quant aux plus de 100 milliards d’euros
dont l’État fait cadeau chaque année au patronat, ni la Cour des comptes ni le
gouvernement ne regardent pas de ce
côté-là. Une cécité ignificative !
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