Les camarades de Lutte Ouvrière d'Argenteuil suivent avec attention la grève chez PSA-Aulnay. Nous continuons, parmi d'autres, à transmettre nos soutiens financiers. C'est à ce titre, en particulier, que nous recevons la "Lettre d'information" de la CGT PSA Aulnay. Nous venons de lire la n°13 qui célèbre le troisième anniversaire mensuel de la grève démarrée le 16 avril. Nous extrayons pour nos lecteurs les deux extraits suivants de cette lettre :
PSA poursuit ses tentatives d'intimidation
La direction de PSA a envoyé deux nouvelles lettres de licenciement à deux militants CGT de la grève. Et comme provocation, elle ne pouvait pas faire mieux : pour Abdel le reproche invoqué est « agression sonore en ayant joué du tambour » alors que la direction nous impose habituellement de travailler dans des ateliers où le volume sonore dépasse largement les 120 décibels. Pour Rachid, c'est un jet d'œuf et un jet de boulon qui lui sont reprochés, un jour où il n'était pas dans l'usine. Qu'importe à cette direction de mentir ou de licencier sans motif, le but recherché est de faire baisser la tête à tous les grévistes.
La direction de PSA a envoyé deux nouvelles lettres de licenciement à deux militants CGT de la grève. Et comme provocation, elle ne pouvait pas faire mieux : pour Abdel le reproche invoqué est « agression sonore en ayant joué du tambour » alors que la direction nous impose habituellement de travailler dans des ateliers où le volume sonore dépasse largement les 120 décibels. Pour Rachid, c'est un jet d'œuf et un jet de boulon qui lui sont reprochés, un jour où il n'était pas dans l'usine. Qu'importe à cette direction de mentir ou de licencier sans motif, le but recherché est de faire baisser la tête à tous les grévistes.
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Samedi 13, nous nous sommes invités au conseil National du PS. Nous avons pu leur dire entre autre que si les délégués socialistes s'étaient sentis trahis par Cahuzac, bon nombre d'ouvriers de PSA Aulnay se sentaient trahis depuis un an par le gouvernement qui n'a fait que s'aplatir devant les patrons et notamment la famille Peugeot. Nous avons aussi tenu à dénoncer la politique du gouvernement qui finira par ouvrir un boulevard au Front national, ce qui serait une véritable catastrophe pour le monde du travail.
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