Alors
que Hollande est au plus bas dans les sondages, nous rappelons ce que nous
écrivions dans notre dernier tract local :
« …La
déconsidération profonde du gouvernement est le fruit de sa politique et de ses
propres mensonges.
Hollande
s’est fait élire en promettant de s’en prendre aux licenciements :
mensonge ! Il s’est fait élire en s’engageant à ne pas augmenter la TVA : mensonge ! Il
a dénoncé la réforme des retraites de Sarkozy, laissant croire qu’il
reviendrait dessus : mensonge !
En ce moment, le gouvernement veut
faire approuver par le parlement la loi dont il dit qu’elle sécurisera
l’emploi : mensonge encore ! Cette loi va flexibiliser et précariser
encore plus la situation des travailleurs. Elle donne la possibilité au patronat
de licencier plus vite, moins cher, de diminuer le temps de travail, de baisser
les salaires en fonction de ses affaires. Il pourra imposer la mobilité forcée.
Le
gouvernement et le patronat prétendent que cette flexibilité accrue sauvera des
emplois. Mais la flexibilité s’est imposée depuis longtemps dans toutes les
entreprises, sans empêcher les suppressions d’emplois.
Cette
loi ne permettra pas de lutter contre le chômage mais elle aggravera
l’exploitation, elle donnera plus d’armes légales au chantage patronal. Voilà
ce que le gouvernement, le patronat et les confédérations syndicales
signataires de ces accords compétitivité vantent comme « un résultat
historique du dialogue social » !
Eh
bien, les travailleurs qui refusent ces reculs n’ont pas à se sentir liés par
les signatures des dirigeants syndicaux ! Parmi eux, certains ont fait
grève et manifesté. Ils ont eu raison de le faire.
Mais
pour faire reculer le gouvernement, il faudra plus que cela. Il faudra une
réaction massive du monde du travail, capable de bloquer l’appareil productif.
Un tel rapport de forces doit se préparer.
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