Ce
matin, des centaines de travailleurs employés par la Ville d’Argenteuil se sont
rassemblés devant l’hôtel de ville.
Bien des sujets de mécontentement
expliquent cette mobilisation. L’attitude d’une partie de la hiérarchie voire d’
élus responsables revient dans ces mécontentements exprimés. Les employés ne se
sentent pas toujours respectés. Des situations d’arbitraire sont dénoncées,
telles que des mutations non motivées. Les défauts du service du personnel, aux
conséquences négatives si importantes pour les personnels, reviennent
régulièrement. L’organisation syndicale CGT dénonce pour sa part un « dialogue
social » qu’elle juge incomplet et en recul. Tout cela entre autres
choses.
Il y a aussi la revendication de l’abandon
de l’annualisation qui pénalise les personnels des centres de loisirs. L’avenir
de l’application de la réforme dit des « rythmes
scolaires » inquiète ces agents. Il n’est pas normal, en outre, que des
salariés soient embauchés pour travailler à 36 % de temps voire de 18%.
Au-delà, il y a le mécontentement de
travailleurs dont le niveau de vie, comme pour les autres travailleurs, est à
la baisse, année après année. Il faut une hausse des salaires. Une municipalité
s’affirmant du côté des travailleurs aurait à cœur d’affirmer la nécessaire
hausse de ces salaires de base. Mais, pour le député-maire d’Argenteuil,
comment manifester cette solidarité en tant que maire, quand on vote en tant
que député le budget pour 2013 qui intègre la non-augmentation des salaires des
fonctionnaires, de la fonction publique territoriale, comme de tous les
fonctionnaires ?
Les problèmes qui le concernent localement
doivent trouver une solution.
J’étais
là ce matin au nom des deux élus LUTTE OUVRIERE d’Argenteuil, présent comme
nous l’avons toujours été depuis 2008.
C’est l’occasion d’entendre ce que les travailleurs expriment. C’est l’occasion
aussi de marquer notre solidarité élémentaire avec des travailleurs en grève. S’ils
le sont, c’est qu’il y a bien des raisons qu’ils le soient. C’est une évidence
pour nous. Nous devons être à leur côté. D.M.
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