La région parisienne connaît
des conditions météorologiques rares sans être totalement
exceptionnelles. Mais à cette occasion l'on mesure les conséquences
négatives de la dégradation des services publics. C'est vrai pour les services de l'équipement dont les moyens ont été nettement réduits et désorganisés ces dernières années. C'est vrai à la SNCF. Malgré les déclarations lénifiantes de son PDG, les usagers, ceux d'Argenteuil en l'occurrence, au bout du deuxième jour de perturbations annoncées, ont pu constater que la plus totale improvisation régnait,
non au niveau du transport ce que l'on peut à la rigueur comprendre,
mais au niveau de l'information. Celle-ci étant incapable de donner les
éléments aux voyageurs pour qu'ils attendent ou qu'ils rebroussent
chemin. C'est inadmissible. Avec de l'anticipation et les moyens
adéquats, cela ne devrait pas avoir lieu. Mais cela est-il possible dans le cadre de la politique de contraction des personnels de cette entreprise pourtant de service public ?
Le 13.03.13.
Le 13.03.13.
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