Carlos Ghosn jubile parce qu’il a trouvé trois syndicats pour signer son
« accord de compétitivité » chez Renault. Cet « accord », contre lequel des
milliers de travailleurs ont débrayé ces dernières semaines, entérine 8 200
suppressions d’emplois à l’échelle du groupe, une flexibilité et une
augmentation du temps de travail, un blocage des salaires pendant trois ans, et
instaure une mobilité imposée entre les différents sites du groupe. Cet
« accord » illustre le genre d’attaques que la nouvelle loi, concoctée par le
patronat et reprise telle quelle par le gouvernement, voudrait imposer.
Mais ni la loi ni la signature de syndicats prêts à céder au chantage des
patrons n’engagent les travailleurs.
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