Dans
des conditions épouvantables, 3000 travailleurs, que l’on appelle les «
liquidateurs », se relaient chaque jour autour des réacteurs nucléaires
endommagés de Fukushima. Pour à peine 6 euros de l’heure, souvent sans contrat
de travail, employés par des entreprises sous-traitantes, ils risquent à terme
leur vie pour refroidir les installations radioactives. Depuis deux ans, les
révélations se multiplient, montrant les violations des règles de sécurité et
d’exposition à la radioactivité qui se sont succédé.
Les dirigeants de la compagnie japonaise
TEPCO et ses actionnaires ont été responsables hier de la catastrophe tout
comme, aujourd’hui, ils sont responsables de la mort à terme, par contamination,
des travailleurs qui réparent les conséquences de leurs négligences d’il y a
deux ans.
Voir l’éditorial des bulletins d’entreprise Lutte Ouvrière du
11.03.13. sur la page suivante. Il est intitulé : « Il n’y a pas de
sauveur suprême, ni au Venezuela ni ailleurs »
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