Un vote sur le développement de cette
scolarisation
La
possibilité d’accroître la scolarisation des enfants de moins de trois ans a
été votée ces jours-ci. A croire que cela ne passionne guère la foule des
députés, il n’y avait que 66 votants sur près de 600 !
Il est évident que la scolarisation de
ces enfants peut être très utile pour des dizaines de milliers d’enfants de
familles en difficulté ou simplement dont l’école peut être un milieu très
favorable à l’approfondissement précoce de la langue.
Cette scolarisation se fera donc au
volontariat… des communes, la volonté n’étant le plus souvent en la matière,
seulement la volonté des moyens disponibles.
A Argenteuil, il est question d’ouvrir
quelques classes maternelles dédiées à cette scolarisation. C’est bien, mais
les finances municipales limitent, et on le comprend, l’initiative.
Ce serait à l’Etat de permettre la
généralisation de cette scolarisation en mettant à disposition les moyens
idoines. En matière financière, l’Etat a bien d’autres possibilités que les
communes. Mais en l’occurrence, les forces qui dirigent ses choix sont bien
loin de l’intérêt des familles et de la société.
Mépris social habituel
Il
y a des circonstances où tout le mépris des gens de droite, députés dans ce cas,
se lâche. Selon un site spécialisé en comptes-rendus législatifs, à l’occasion
du débat sur cette scolarisation, « les élus UMP ont aussi considéré que
cette mesure pouvait viser à « arranger les parents » avec « un
mode de garde gratuit » !
Oui, aujourd’hui, les parents « s’arrangent »
avec le désengagement de l’Etat pour qui pourtant les parents fournissent par l’impôt
l’essentiel des moyens financiers qui devraient servir à construire des crèches
et des écoles !
Quant à ce genre d’élus, c’est vrai qui s’y
connaissent en gratuité !
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