Certains amis du gouvernement voudraient faire
flèche de tout bois pour appuyer la mise en place de ladite « réforme des
rythmes scolaires ». On a lu ainsi dans un projet de déclaration d’une de
ces organisations apparemment sœur du PS, et dont nous tairons le nom par
décence : « L’argument
avancé par certaines équipes enseignantes selon lequel les enfants risqueraient
d’être mal pris en charge par les municipalités durant une pause méridienne
allongée, n’est pas valable : cette question se pose déjà pour le mercredi
et les vacances mais ne les préoccupaient pas beaucoup jusqu’à présent. (souligné
par nous, D.M.)… l’intérêt et le confort des adultes doivent s’effacer devant
le bien-être et le respect des rythmes des enfants. »
Ces gens-là voudraient-ils allumer une
guerre scolaire entre les parents d’élèves et les personnels, enseignants mais
également personnels des communes, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.
Ce projet est une immense usine à gaz qui , au forceps, à la va-vite, et à la carte, met en difficulté
les communes, sans améliorer la vie des élèves qui, grosso modo, resteront dans
un carcan d’encadrement du matin au soir.
Il n’y a pas d’intérêt des élèves d’un côté,
et celui des adultes de l’autres. Celui des uns et celui des autres sont liés.
Il en va de même pour le « confort » des uns et des autres qui mérite bien évidemment la mise en place de cette Ecole sur cinq jours, mais certainement pas dans ces conditions.
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