Après
avoir annoncé 8 000 suppressions d’emplois, PSA passe à la deuxième partie de
son plan : le chantage sur les pouvoirs publics et sur les salariés. Selon
la direction de PSA, l’usine de Sevelnord serait « sauvée » grâce à
un accord conclu avec Toyota pour faire produire de nouveaux véhicules sur ce
site. Mais pour cela, PSA demande des aides publiques, et veut imposer aux
ouvriers encore davantage de flexibilité, le gel des salaires, la perte de
journées de congé, et la « mobilité » dans les autres usines du
groupe. S’ils refusent, PSA menace de faire fabriquer le nouveau véhicule dans
son usine de Vigo en Espagne.
PSA, autrement dit la famille Peugeot,
comme les autres capitalistes, veut faire régner sa loi en s’appuyant sur la
crainte du chômage. Mais ces « braqueurs » oublient une chose :
de Vigo à Sevelnord, les ouvriers qui produisent les profits des actionnaires
ont les moyens de faire stopper le chantage en stoppant la production.
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