La « Conférence sociale » organisée par le
gouvernement socialiste commence aujourd’hui. Elle associe représentants des
patrons et des confédérations syndicales, pour discuter des soi-disant
« réformes nécessaires ». Hollande a expliqué que, dans cette période
de crise, les uns et les autres devraient faire des concessions. Mais quelles
concessions demande-t-il au patronat ? Il n’est pas question de lui
demander d’augmenter les salaires, ni d’embaucher, ni même de ne pas supprimer
d’emplois. Il suffira donc que les grandes entreprises augmentent, à l’annonce,
le nombre de postes qu’elles veulent supprimer et diminuent ensuite ce chiffre
pour que l’on parle de compromis. C’est le principe même des faux marchandages.
C’est aux seuls syndicats
ouvriers que le gouvernement, faux arbitre, demandera d’entériner des reculs…
aux dépens des travailleurs, et de faire accepter ces reculs par ceux-ci !
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