Élections en Grèce : un vote de protestation
contre l’austérité
Les élections législatives qui ont eu lieu dimanche
en Grèce confirment l’effondrement des deux grands partis de droite et de
gauche qui, au gouvernement, ont fait peser tout le poids de la crise sur les
couches populaires.
À gauche,
le Parti socialiste, dégringolant de 44 % à 13 % des voix, a été
devancé par une formation, la
Coalition de gauche radicale, dont la progression, de
5 % à 16 % des suffrages, a été l’expression électorale de l’opposition
populaire aux plans d’austérité.
Malheureusement,
le discrédit des partis gouvernementaux a permis à une organisation qualifiée
de néo-nazie, « l’Aube dorée », de progresser nettement, dépassant
les 5 % et obtenant des sièges à l’Assemblée après une campagne
furieusement anti-immigrés.
En Grèce
comme ailleurs, seules les luttes des travailleurs pour créer un rapport de
force et pour renverser le capitalisme pourront ouvrir une perspective aux
classes populaires.
Italie : un vote contre la politique
d’austérité
Les
municipales partielles de ce dimanche et de ce lundi en Italie concernaient
sept millions et demi d’électeurs. Sept mois après la mise en place du
gouvernement dit « technique » de Monti, les résultats traduisent la
méfiance des électeurs envers les grands partis.
La population a exprimé sa colère envers
des partis politiques qui ont géré et cautionné l’austérité. Mais pour
permettre que le sort des travailleurs change, il faudra plus qu’un simple
rejet. Il faudra une politique consciente, désignant les responsables de la
situation : les capitalistes qui manipulent les marionnettes que sont ces
politiciens.
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