mercredi 9 mai 2012

Grèce, Italie : après la sanction électorale, il faudrait des luttes révolutionnaires


Élections en Grèce : un vote de protestation contre l’austérité

Les élections législatives qui ont eu lieu dimanche en Grèce confirment l’effondrement des deux grands partis de droite et de gauche qui, au gouvernement, ont fait peser tout le poids de la crise sur les couches populaires.
     À gauche, le Parti socialiste, dégringolant de 44 % à 13 % des voix, a été devancé par une formation, la Coalition de gauche radicale, dont la progression, de 5 % à 16 % des suffrages, a été l’expression électorale de l’opposition populaire aux plans d’austérité.
     Malheureusement, le discrédit des partis gouvernementaux a permis à une organisation qualifiée de néo-nazie, « l’Aube dorée », de progresser nettement, dépassant les 5 % et obtenant des sièges à l’Assemblée après une campagne furieusement anti-immigrés.
     En Grèce comme ailleurs, seules les luttes des travailleurs pour créer un rapport de force et pour renverser le capitalisme pourront ouvrir une perspective aux classes populaires.

Italie : un vote contre la politique d’austérité

Les municipales partielles de ce dimanche et de ce lundi en Italie concernaient sept millions et demi d’électeurs. Sept mois après la mise en place du gouvernement dit « technique » de Monti, les résultats traduisent la méfiance des électeurs envers les grands partis.
      La population a exprimé sa colère envers des partis politiques qui ont géré et cautionné l’austérité. Mais pour permettre que le sort des travailleurs change, il faudra plus qu’un simple rejet. Il faudra une politique consciente, désignant les responsables de la situation : les capitalistes qui manipulent les marionnettes que sont ces politiciens.

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