lundi 16 avril 2012

Des grands patrons poussent de fait à de tels gestes de désespoir


« On est jetés comme des moins que rien »

L’édition du Val d’Oise du Parisien fait ce matin sa Une départementale sur le sort d’une famille de la région touchée comme des centaines de milliers d’autres à l’échelle du pays par les lois barbares du fonctionnement du capitalisme.
    La femme travaille dans un laboratoire de Bureau Veritas à Saint-Ouen l’Aumône. Cette entreprise n’est pas une petite PME mais une multinationale de 50 000 personnes dont 7300 en France. Elle fait un chiffre d’affaire de près de 3 milliards, et appartient à la famille de Wendel, et en particulier à l’ancien patron du Medef, le baron de Seillière !
    Ce labo qui s’occupe d’amiante vient d’être vendu à un autre groupe du secteur de la vérification, Eurofins. Vendu « et nous avec, comme les machines ». Opacité sur l’avenir de chacun, manque d’information, puis au final le dilemme « licenciement sans indemnité ou mutation aux Ullis », loin au sud de Paris, bref, une vie chamboulée. La travailleuse craque, elle tente de se suicider.
     Tout cela ressemble à ce que, jour après jour, émission après émission, notre camarade Nathalie Arthaud popularise et généralise. Une situation dramatique à l’image des engrenages barbares du capitalisme.

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