«
On est jetés comme des moins que rien »
L’édition
du Val d’Oise du Parisien fait ce matin sa Une départementale sur le sort d’une
famille de la région touchée comme des centaines de milliers d’autres à l’échelle
du pays par les lois barbares du fonctionnement du capitalisme.
La femme travaille dans un laboratoire de
Bureau Veritas à Saint-Ouen l’Aumône. Cette entreprise n’est pas une petite PME
mais une multinationale de 50 000 personnes dont 7300 en France. Elle fait
un chiffre d’affaire de près de 3 milliards, et appartient à la famille de
Wendel, et en particulier à l’ancien patron du Medef, le baron de Seillière !
Ce labo qui s’occupe d’amiante vient d’être
vendu à un autre groupe du secteur de la vérification, Eurofins. Vendu « et
nous avec, comme les machines ». Opacité sur l’avenir de chacun, manque d’information,
puis au final le dilemme « licenciement sans indemnité ou mutation aux
Ullis », loin au sud de Paris, bref, une vie chamboulée. La travailleuse craque, elle tente de se
suicider.
Tout cela ressemble à ce que, jour après
jour, émission après émission, notre camarade Nathalie Arthaud popularise et
généralise. Une situation dramatique à l’image des engrenages barbares du
capitalisme.
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