vendredi 17 février 2012

Sarkozy candidat : un communiqué de Nathalie Arthaud

Le président du Bouquets veut se transformer en candidat du peuple ! Qui le croira ?

Le sus­pens insou­te­na­ble a pris fin : Sarkozy est can­di­dat ! Le pré­si­dent du Fouquet’s veut se trans­for­mer en can­di­dat du peuple ! Qui le croira ? Sarkozy est bien sûr can­di­dat à la même poli­ti­que au ser­vice des riches, il veut remet­tre ça pour cinq ans. Sarkozy a gou­verné pour les riches, il sera can­di­dat pour les riches ! Ce soir, il a expli­qué qu’il allait être « à l’écoute du peuple ». En réa­lité, il res­tera, comme il l’a tou­jours été, à l’écoute exclu­sive du grand patro­nat.
     Le Sarkozy-can­di­dat est fidèle en tous points au Sarkozy-pré­si­dent. Il fait mine de com­bat­tre le chô­mage, mais ce ne sont pas les licen­cieurs qu’il accuse, ce sont les chô­meurs.
Souvenons-nous. Sarkozy a démoli les retrai­tes en pré­ten­dant les sauver. Il a sup­primé des postes d’ensei­gnants, de pos­tiers, dans les trans­ports, en pré­ten­dant moder­ni­ser les ser­vi­ces publics. Il a dérem­boursé les médi­ca­ments, aug­menté les fran­chi­ses médi­ca­les, fermé des hôpi­taux, en pré­ten­dant garan­tir le sys­tème de santé. Et il a racketté toute la popu­la­tion pour inon­der les ban­quiers et les indus­triels, en pré­ten­dant évidemment agir pour le bien de tous.
     La déma­go­gie électorale et le cirque média­ti­que ne feront pas oublier aux tra­vailleurs les coups portés pen­dant cinq ans.
     Quant à son cou­plet sur la « France forte », c’est la force des pro­fits des grands grou­pes indus­triels et des ban­ques qui pous­sent sur l’exploi­ta­tion tou­jours plus féroce.
     Mais celui qui lui fait face et qui a une chance de l’empor­ter, Hollande, n’a pas de poli­ti­que pour sauver les tra­vailleurs des licen­cie­ments, des fer­me­tu­res d’usines et des bas salai­res. Il ne pro­pose même pas de recons­truire tout ce que Sarkozy a démoli.
     Alors, si les tra­vailleurs ont toutes les rai­sons de reje­ter Sarkozy, ils n’en ont aucune de faire confiance à Hollande.
                                                                               Nathalie Arthaud

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire