Un décret du ministère de l'intérieur autorise désormais les gardiens des cités du logement dit social d'être armés de matraques et de bombes lacrymogènes.
Il faut vraiment habiter le XVIème ou Neuilly dans un hôtel particulier pour imaginer que ce genre de matériel puisse aider un gardien à assurer une vie collective normale dans une cité.
Mais le but de ce genre de chose n'est certainement pas de renforcer l'action et le moral des gardiens. Ils sont souvent, en revanche, en sous-effectifs. Dans la réalité, s'il voulait aggraver les difficultés des gardiens, le ministre de l'intérieur ne s'y prendrait pas autrement.
Mais, en ce début 2012, il n'y a pas de petit profit électoral que l'on ne puisse pas escompter en apparaissant en champion du tout sécuritaire.
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