19
octobre et au-delà : unir les protestations en une seule force
Les directions des syndicats CGT,
FO, CFDT, CGC, Solidaires, UNSA, FSU et d’organisations de jeunesse se sont
retrouvées lundi 9 octobre pour discuter d’un appel commun à la mobilisation contre
les ordonnances Macron. Il n’y a pas eu d’accord entre les confédérations, mais
la CGT appelle, à juste titre, à une nouvelle journée de grèves et
manifestations le 19 octobre.
Ces mêmes directions syndicales
ont prévu de se revoir le 24 octobre. Les représentants de la CFDT, de FO et de
la CGC ont laissé entendre qu’à cette occasion ils pourraient changer d’avis et
se joindre peut-être à une nouvelle journée de mobilisation qui aurait lieu
vers la mi-novembre. Mais alors pourquoi attendre ? La responsable de la CFDT a
dit qu’elle voulait « en savoir plus sur les intentions du gouvernement ».
Après toutes les mesures antiouvrières dégainées par le gouvernement, que
veut-elle savoir de plus des intentions de Macron ? La guerre est ouverte
contre les travailleurs, et les dirigeants syndicaux font mine de ne pas la
voir.
Il y a eu les deux journées de
mobilisation du 12 et du 21 septembre, appelées par la CGT. Puis, différentes
catégories de travailleurs ont protesté : les routiers la semaine du 2 octobre,
les travailleurs de la fonction publique le mardi 10 octobre. Ceux de la
métallurgie y étaient appelés le vendredi 13 octobre. La journée du 19
permettra d’unir la protestation et de montrer que le monde du travail doit
viser à un mouvement commun regroupant toutes les branches, toutes les
catégories, ceux du public comme ceux du privé. Et elle permettra à tous ceux
qui y participeront de chercher à entraîner leurs camarades de travail, leurs
voisins ou leur famille pour la journée suivante.
Il n’y a qu’en allant vers un
mouvement général que la classe ouvrière pourra faire entendre ses intérêts
collectifs et rassembler ses forces, de façon à faire reculer le gouvernement.
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