Série noire au cinéma
Pas vraiment
En deux ans, cela fera bientôt le quatrième responsable ayant occupé le poste de direction des salles de cinéma municipal du Figuier blanc. Départ de Guillaume dont l’engagement avait permis le décollage de l’affluence. Le suivant, arrivé tardivement, mais vite remercié. Exit aujourd’hui le troisième…
Le figuier blanc est un bel arbre. Serait-il malade aujourd’hui à la Culture à Argenteuil ?
Viva Mexico !
Palais nacional, Mexico
La municipalité a une obsession : la sécurité ! Cela se traduit par une volonté de fermeture partout où elle le peut. On en a vu il y a quelques années un exemple majeur avec l’espace Nelson Mandela clôturé à Grand frais de fond en comble. On le voit actuellement avec les travaux dans l’agora de l’hôtel de ville. Pour la municipalité, il y avait un « va et vient » intempestif dans les étages… des étages que l’on ne pouvait pourtant rejoindre que muni d’un badge ! Et tout cela à nouveau à grand frais.
C’est le syndrome du Fort Chabrol où l’hôtel de ville comme l’hôtel de police sont des expressions sous forme d’oxymore. Notre hôtel, tu parles !
J’ai eu le bonheur de me rendre un certain nombre de fois à Mexico et dans plusieurs villes mexicaines. Le Mexique et sa délinquance ! Eh bien, dans ce pays, du Palais nacional de Mexico face au Zocalo (place centrale) à tous les hôtels de ville des cités mexicaines, vous pouvez vous promener tranquillement dans les étages, et côtoyer la porte du bureau du président, du maire et des élus !
Mais dans la grande démocratie française, à Argenteuil comme ailleurs, vous n’y êtes pas, il n’en est pas question. Des portes ! Des tourniquets ! du blindage ! De la clôture ! DM
Quétiapine : l’angoisse de la pénurie
La Quétiapine, un médicament très utilisé en psychiatrie dans le traitement de la schizophrénie, des troubles bipolaires et des épisodes dépressifs majeurs, est en rupture de stock.
Publié le 12/03/2025
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce que 60 % du marché français n’est plus approvisionné. Entre 200 000 et 250 000 patients seraient concernés et l’ANSM demande que ce médicament soit délivré à l’unité, que les pharmacies le proposent sous forme de préparations et que les médecins ne le prescrivent plus à de nouveaux patients sauf en cas de troubles bipolaires.
La raison avancée pour cette pénurie dramatique est un arrêt, depuis l’été 2024, de la production du principe actif par le laboratoire grec Pharmaten pour des « défauts de qualité ». Sept des douze laboratoires qui commercialisent le produit en France ne disposent plus du principe actif. Le professeur Pelissolo, du CHU Mondor de Créteil, dénonce une situation dramatique, évoquant un risque vital pour des patients privés de ce médicament, « une molécule essentielle en psychiatrie ».
Les pénuries de médicaments sont de plus en plus nombreuses, 37 % des malades ont eu à en subir en 2023, tous les produits étant en cause, les antibiotiques, les antidiabétiques, les anticancéreux et maintenant les antipsychotiques. Le gouvernement, bien incapable d’obliger les laboratoires à fabriquer en fonction des besoins de la population, alors que leur seul critère est l’attente de leurs actionnaires, se contente d’annonces sur les « plans blancs du médicament » ou le « new deal de la chaîne pharmaceutique ». Des mots qui n’empêchent pas les pénuries de se révéler dangereuses, voire mortelles.
Cédric Duval (Lutte ouvrière n°2954)
Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :
Aujourd’hui dimanche 16 mars, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du Centre ;
-et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;
Lundi 17 mars, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.
Le volcan capitaliste
Tandis que la guerre commerciale fait rage, les principaux indices boursiers américains étaient en baisse ces derniers jous, en même temps que la valeur du lingot d’or, valeur-refuge, a atteint son plus haut niveau depuis un demi-siècle.
Dans la jungle du capitalisme pourrissant, les possesseurs de capitaux ont les moyens de ne pas mettre toute leur fortune dans le même panier, tandis que pour les classes populaires, il n’y a pas de refuge contre les soubresauts de l’économie qu’aggrave encore la hausse des droits de douane.
Leur système place toute l’humanité sur un volcan, l’urgence est à le renverser.
