lundi 25 novembre 2024

Actionnaires milliardaires : ça plane pour eux

Le magot ! Solution à nos revendications

 


 

Au troisième trimestre, la distribution de dividendes aux actionnaires dans le monde devrait atteindre un nouveau record, dépassant les 430 milliards de dollars, avec une hausse de plus de 3 %, en particulier dans les banques et les médias. En France, on trouve TotalEnergies en haut du podium.

         De l'argent, les caisses du grand patronat en débordent. Alors les travailleurs, à la source de la production de ces richesses, n'ont aucune raison d'accepter leur exploitation.

 

Macron et Haïti : mépris colonialiste

 

Petit nanti grandi dans la soie, ignorant et méprisant

 

 

« C’est les Haïtiens qui ont tué Haïti » : voilà ce qu’a répondu Macron, en marge du G20 à Rio, à un Haïtien qui accusait la France d’être responsable du chaos dans lequel le pays est plongé.

         Pourtant, si Haïti est restée sous-développée depuis son indépendance en 1804, c’est bien à cause des banques françaises et américaines, à qui elle a été contrainte de rembourser une dette colossale jusqu’en 1952.

         La bourgeoisie française et son État n’ont jamais pardonné aux esclaves haïtiens leur révolution victorieuse et la perte de la « perle des Antilles ». Le mépris de Macron ne reflète pas autre chose.

Argenteuil, le promoteur, le cinéma, la pratique du « recours »

Bon pour soi-même, pas pour les autres, air connu !

 


 Un très mauvais coup obtenu par la mobilisation

Le projet d’Argenteuil du promoteur de la rue parisienne de la Faisanderie (Cela ne s’invente pas) est aujourd’hui heureusement abandonné par la municipalité. Il prévoyait la construction d’un multiplex. Logiquement, le promoteur avait déposé un recours contre la construction d’un autre ensemble de salles de cinémas de ce type à Cormeilles-en-Parisis qui, si l’on comprend bien, lui faisait de l’ombre.

         Ce recours vient d’être jugé. Le promoteur vient d’être débouté une nouvelle fois, en appel cette fois. Ira-t-il en conseil d’État, dernière instance ? On ne sait.

         Le droit a une longue histoire vieille de quelques millénaires. Lorsqu’une affaire ne peut être réglée à l’amiable, elle a conduit à ce que ce soit l’État qui tranche.

         Pour revenir à Argenteuil et au projet concernant l’espace littoral Jean Vilar, de multiples aspects prêtaient à contestation. Ils ont entraîné là aussi logiquement un certain nombre de recours depuis 2016.

         Pour la municipalité d’Argenteuil que l’on espérait plus digne dans cette affaire où les habitants se sont retrouvés devant un projet sorti un jour de mars 2016 sans aucune information ni concertation préalables, « le recours tue le recours ».

         Si un malotru jouait à écraser régulièrement les arpions des membres de la municipalité, sans se tromper, chacun d’entre eux qui humainement crierait « ail ! » aurait légitimement un autre avis sur la question. DM

 

dimanche 24 novembre 2024

Assurance-chômage : un accord de la honte

 Assurance-chômage : un accord de la honte

 Publié le 20/11/2024

Au moment où le chômage explose, où les plans de licenciements se multiplient et ravagent des régions entières, patronat et syndicats ont conclu un accord qui fait encore reculer les droits à l’assurance- chômage.


 

Ils ont repris, en l’aggravant, l’accord de novembre 2023, resté en plan faute d’agrément par le gouvernement.

Soutenu en particulier par la CFDT et la CFTC, cet accord entrera en vigueur le 1er janvier 2025, après validation par le gouvernement. Il ne contient pratiquement que des attaques contre les travailleurs et les chômeurs.

Les signataires ne peuvent même pas prétexter un déficit de l’Unedic, le gestionnaire de l’assurance-chômage : ses comptes sont excédentaires. Mais 2,5 milliards d’euros supplémentaires seront économisés par an, entièrement aux dépens des travailleurs privés d’emplois. En effet, non seulement le patronat ne fournira pas un centime supplémentaire, mais la baisse de ses cotisations chômage, qui passeront de 4,05 % à 4 %, est confirmée et sera appliquée en mai prochain. Ce cadeau coûtera 1,5 milliard d’euros sur quatre ans à l’Unedic.

Côté chômeurs, les attaques tombent dru. L’indemnité journalière sera versée sur des mois de 30 jours et non la durée réelle, volant ainsi cinq à six jours par an aux allocataires. Les aides pour les chômeurs créateurs d’entreprises seront revues à la baisse. À cela s’ajoutera la baisse drastique des indemnités des travailleurs frontaliers. Celles-ci ne seraient plus calculées sur la base du salaire réellement perçu – souvent plus élevé par exemple en Suisse ou au Luxembourg – mais avec un taux de diminution pouvant atteindre 40 %. Ils ne pourront pas non plus refuser plus de deux offres d’emploi en France, même très inférieures à leur précédent niveau de salaire, sans perdre leur droit à l’indemnisation. 260 millions d’euros par an leur seront ainsi volés.

Enfin, l’accord sur l’emploi des seniors aggrave encore le recul de deux ans de l’âge de départ en retraite. Il fait reculer de deux ans les dispositifs permettant aux plus vieux travailleurs de bénéficier d’une indemnisation prolongée. Actuellement, les chômeurs de 53 ans peuvent bénéficier d’une allocation-chômage pendant 22,5 mois et ceux de 55 ans peuvent en bénéficier pendant 27 mois. Ces paliers passeront à 55 et 57 ans alors que, particulièrement après 50 ans, il est très difficile de retrouver un emploi. Cela signifie que les travailleurs éjectés de leur emploi se retrouveront beaucoup plus vite en fin de droits, ne percevant que les minima sociaux.

Le gouvernement, le Medef et les syndicats signataires se sont félicités du retour du prétendu dialogue social. Si le patronat obtient la signature et la caution de dirigeants des bureaucraties ouvrières pour des mesures scélérates contre les travailleurs qu’il licencie, pourquoi s’en priverait-il ?

                                                    Christian Bernac (Lutte ouvrière n°2938)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui dimanche 24 novembre, de 10 h.15 à 10 h. 55 devant l’Intermarché du Centre,

 Et de 11 h. à midi au marché Héloïse

Lundi 25 novembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

Réservez votre place pour notre banquet local du samedi 25 janvier 2025 prochain à L’Atrium. Le prix : 17 euros, 8 euros pour les enfants de moins de 14 ans.