lundi 25 novembre 2024

Argenteuil, le promoteur, le cinéma, la pratique du « recours »

Bon pour soi-même, pas pour les autres, air connu !

 


 Un très mauvais coup obtenu par la mobilisation

Le projet d’Argenteuil du promoteur de la rue parisienne de la Faisanderie (Cela ne s’invente pas) est aujourd’hui heureusement abandonné par la municipalité. Il prévoyait la construction d’un multiplex. Logiquement, le promoteur avait déposé un recours contre la construction d’un autre ensemble de salles de cinémas de ce type à Cormeilles-en-Parisis qui, si l’on comprend bien, lui faisait de l’ombre.

         Ce recours vient d’être jugé. Le promoteur vient d’être débouté une nouvelle fois, en appel cette fois. Ira-t-il en conseil d’État, dernière instance ? On ne sait.

         Le droit a une longue histoire vieille de quelques millénaires. Lorsqu’une affaire ne peut être réglée à l’amiable, elle a conduit à ce que ce soit l’État qui tranche.

         Pour revenir à Argenteuil et au projet concernant l’espace littoral Jean Vilar, de multiples aspects prêtaient à contestation. Ils ont entraîné là aussi logiquement un certain nombre de recours depuis 2016.

         Pour la municipalité d’Argenteuil que l’on espérait plus digne dans cette affaire où les habitants se sont retrouvés devant un projet sorti un jour de mars 2016 sans aucune information ni concertation préalables, « le recours tue le recours ».

         Si un malotru jouait à écraser régulièrement les arpions des membres de la municipalité, sans se tromper, chacun d’entre eux qui humainement crierait « ail ! » aurait légitimement un autre avis sur la question. DM

 

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