Pour la santé des patients et des soignants, la seule voie
La colère semble contagieuse à l’hôpital de la Croix-Rousse. Le 26 septembre, l’équipe du bloc de chirurgie digestive a fait grève contre les jours de repos imposés et décomptés des congés. Le 15 octobre, le personnel de la médecine post-urgences s’est mobilisé contre l’ouverture de lits supplémentaires à effectif constant. Le 21 octobre, ceux du service de réanimation ont fait grève contre la suppression d’un poste.
Cette semaine, les aides-soignantes et infirmières de médecine interne ont commencé une grève. Elles dénoncent l’augmentation de la charge de travail avec des patients de plus en plus difficiles à soigner, et revendiquent une augmentation des effectifs de jour comme de nuit, ainsi que la prise en compte des dépassements horaires.
Le 30 octobre, elles ont distribué des tracts et déployé des banderoles aux différentes entrées de l’hôpital, avant d’aller à la rencontre de leurs collègues des autres services. Pour faire reculer une direction qui gère l’hôpital comme une entreprise, la meilleure chose à faire est d’étendre le mouvement au maximum.