samedi 2 novembre 2024

Colonialisme : un coût incommensurable

La vraie réparation sera le renversement du capitalisme

 

Empire colonial britannique
 

Au sommet des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth, le roi Charles III et son premier ministre Keir Starmer ont été interpellés à propos du rôle de la Grande-Bretagne dans la traite négrière.

         Des représentants de plusieurs ex-colonies britanniques estiment que l’ancien occupant leur doit la somme de… 18 trillions de livres sterling, pour réparer les dégâts faits à l’Afrique et à ses habitants par des siècles de déportation et d’exploitation.

         Le roi et Starmer ont botté en touche en répondant qu’il fallait d’abord regarder vers l’avenir et qu’ils sont prêts, au lieu des réparations demandées, à aider ces pays dans leur lutte contre le changement climatique.

         Balivernes ! Pas plus aujourd’hui qu’hier l’impérialisme britannique ne fera le moindre cadeau aux peuples dominés. La seule réparation possible, ce sera de le renverser.

 

Argenteuil, état-civil, nécrologie, un intérêt légitime de vie sociale pour la population

 

Une exigence élémentaire pourtant

 

Ville de Courbevoie, novembre 2024

Sur le présent blog, nous faisons état bien sûr de la disparition de nos proches mais également d’habitants que nous avons croisés et qui ont eu une action bénéfique pour tous. C’est ce que nous avons fait avec nos petits moyens lors de la disparition de Nicole Bugeya, par l’intermédiaire du présent blog mais aussi grâce aux adresses Facebook qui rayonnent de nouvelles de la Ville.

         A posteriori, la moindre des choses serait que ces disparitions soient connues de tous ainsi que celles de tous les habitants qui ne sont plus. C’est étonnant que les édiles d’Argenteuil semblent ne pas le comprendre puisque malgré des remarques d’habitants, un « carnet » ne figure toujours pas dans le magazine municipal, alors qu’il existe dans celui de nombreuses autres communes. Je rappelle que la publication exige l’accord de la famille. Cela n’est donc pas un obstacle.

         La municipalité croit peut-être que cette revendication est celle de quelques ringards. Aurait-elle besoin d’une pétition sur le sujet qui lui prouve qu’il n’en est rien ? DM

vendredi 1 novembre 2024

Face aux licenciements : imposer l’intérêt des travailleurs

 Face aux licenciements : imposer l’intérêt des travailleurs

Publié le 30/10/2024

Automobile, chimie, aéronautique, grands groupes ou sous- traitants : les annonces de plans de suppression d’emplois s’ajoutent les unes aux autres depuis des semaines, présentées comme autant de décisions, certes douloureuses, mais obligatoires pour la survie des entreprises concernées.

 

 

En octobre, la CGT a ainsi recensé 180 plans de suppression d’emplois prévus entre septembre 2023 et septembre 2024. Et les annonces se sont accélérées ces dernières semaines, avec plusieurs dizaines de nouvelles entreprises annonçant des restructurations, des suppressions de postes ou carrément la fermeture d’un ou plusieurs sites.

Pleurer sur la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières et le ralentissement consécutif de l’activité est un sport national pour tous les capitalistes, quel que soit le secteur. On a pu voir les constructeurs automobiles se lamenter sur la transition vers l’électrique et la chute des ventes de voitures pour justifier la saignée qu’ils mettent en place. Ils ont pourtant vendu leurs voitures bien plus cher et Stellantis a fait 5,6 milliards d’euros de bénéfices pour le seul premier trimestre 2024 !

Dans le bâtiment, les rois du béton invoquent la hausse des taux d’intérêt et le ralentissement des mises en chantier pour justifier des plans de centaines de suppressions d’emplois. On est pourtant loin d’artisans pris à la gorge. Bouygues, dont 225 salariés sont menacés, a versé 670 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires pour l’année 2023, auxquels il faut ajouter 30 millions en rachats d’actions. Vinci, qui a supprimé 150 emplois au début de l’année, a fait plus fort, avec 2,2 milliards d’euros de dividendes offerts aux actionnaires et 500 millions en rachats d’actions. Des centaines de licenciements ou de suppressions d’emplois sont également programmés par la grande distribution, les grands groupes de l’agroalimentaire, les assurances, la téléphonie, les banques, etc.

Dans toute guerre, la propagande est une arme redoutable et le patronat sait s’en servir. C’est ainsi que « la crise profonde », « la concurrence déloyale » et autres « révolutions des modes de consommation » servent d’arguments pour que les travailleurs se résignent à être jetés dehors.

Pour sauvegarder et accroître leurs profits, les capitalistes sont organisés, ils savent enrober leurs coups, les étaler dans le temps, lanterner les travailleurs pour diluer leurs réactions, les diviser, site contre site, catégorie contre catégorie, pour mieux les attaquer.

Pour ne pas être pris par surprise et s’opposer aux manœuvres des patrons, les travailleurs ont intérêt à se mettre eux aussi en ordre de bataille et à préparer leur riposte. Il faudra pouvoir réagir autrement qu’au coup par coup, site par site, entreprise par entreprise, lorsqu’on est le dos au mur, face à l’annonce de fermeture. C’est pourquoi il faut construire dès aujourd’hui un parti qui s’y prépare et qui défende ces objectifs de l’ensembe du monde du travail.

                                                  Nadia Cantale (Lutte ouvrière n°2935)

 

Notre banquet local aura lieu le samedi 25 janvier 2025 à L’Atrium. Qu’on se le dise. 17 euros, 8 euros pour les enfants de moins de 14 ans.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Vendredi 1er novembre, de 1o h. à 10 h.45 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi au marché Héloïse,

-et de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

Samedi 2 octobre : de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Dimanche 3 novembre, de 11 h. à midi marché Héloïse (sous réserve).

Lundi 4 novembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

Volkswagen : une saignée sur les emplois

 

La guerre sociale

 

 


Le groupe Volkswagen a annoncé vouloir fermer trois sites industriels, ce qui implique la suppression de plusieurs milliers de postes. S'y ajoute une baisse de tous les salaires de 10 % et leur gel pour les années 2025 et 2026.

Il y a un an, le groupe Volkswagen, avait déjà annoncé un plan d'économies de 10 milliards d'euros, incluant départs à la retraite et gel des embauches.

C’est ainsi que le bénéfice net du groupe, leader en Europe, s'est envolé de 13,1 % en 2023 pour atteindre 17,9 milliards d'euros. Les gros actionnaires en veulent toujours plus. C’est pourquoi ils accentuent la guerre qu’ils mènent aux travailleurs.