samedi 19 octobre 2024

Perrier, Nestlé : L'arnaque continue

La recherche du profit maximum coule de source…

 

Pas claire

Selon le Sénat et l'Agence régionale de santé d’Occitanie, Nestlé continue de vendre de l'eau traitée comme eau de source, sous la marque Perrier. Les inspections sur le site de Vergèze (Gard) ont constaté qu'il était impossible de savoir si l'eau mise en bouteille était traitée ou de source, la tuyauterie pouvant amener dans les bouteilles de l'une, vendue sous l’étiquette « Source Perrier », ou de l’autre, dite « Maison Perrier ».

         Faire passer de l'eau du robinet pour de l'eau de source vendue 200 fois plus cher, est une arnaque bien rentable pour laquelle Nestlé a trouvé la complicité du gouvernement. Dans le monde capitaliste, la recherche du profit maximum, ça coule de source...

 

Argenteuil, les résidences pour les anciens, une rénovation urgente sur la bonne voie, mais à une allure de tortue

Chi va piano, va sano e va lontano, pas juste pour les locaux

 

 

Les travaux de rénovation et de mise aux normes des résidences d’anciens Croizat et Baillet sont annoncées depuis longtemps. Mais en attendant, lorsque les studios sont vides, ils ne sont plus reloués en attendant les travaux. Les effectifs des résidences ne cessent de diminuer et sont réduits actuellement, alors que la demande pour de telles structures fort sympathiques est très importante.

         Mais il y a du nouveau. Le dernier conseil municipal a voté les subventions nécessaires pour les travaux qui seront pris en charge par AB-Habitat propriétaire des lieux. À Croizat, la cuisine est actuellement en rénovation. Celle du second ascenseur inutilisable depuis longtemps maintenant est prévu dans les semaines qui viennent…

         Y a de la joie dans l’air chanteraient les anciens. Mais comme cela se fait lentement, quand on vieillit, la formule « chi va piano, va sano e va lontano » n’est vraiment pas de saison. Alors, vite la réalisation de la rénovation et de la mise aux normes, et que les deux résidences puissent enfin offrir l’ensemble de leurs studios aux futurs locataires âgés qui les attendent ! DM

 

vendredi 18 octobre 2024

Emploi des handicapés : Macron papote, Barnier rabote

 Emploi des handicapés : Macron papote, Barnier rabote

Publié le 17/10/2024

Une fois éteintes les lumières des Jeux paralympiques, c’est le retour à la réalité brutale pour les personnes en situation de handicap.

Au milieu des flonflons, Macron n’était pourtant pas avare de grands mots sur les progrès de l’accessibilité, sous tous ses aspects, à ces 12 millions de personnes. Quand la bise fut venue, son Premier ministre, en mal de millions pour éponger la dette, a projeté de s’en prendre à leur insertion professionnelle.

Il est en effet question, dans les pistes d’économies budgétaires, de récupérer un cinquième des sommes versées au fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées, que gère l’association d’aide à l’emploi de ces personnes, l’Agefiph. Le fonds est alimenté par les pénalités versées par les entreprises de 20 salariés ou plus qui ne répondent pas à l’obligation légale d’employer au moins 6 % de salariés handicapés. Ces pénalités se montent chaque année à environ 550 millions d’euros. En principe, les fonds dédiés doivent servir à financer des formations, des accompagnements, des adaptations de postes de travail, tous dispositifs loin d’être suffisants au demeurant.

Ainsi, après les vibrantes promesses lors des JO, après avoir déclaré la santé mentale grande cause nationale, Macron et Barnier font pire que revenir à l’anormal. Premier geste significatif, l’oubli de nommer un ministre chargé de cette partie de la population, oubli réparé quelque temps plus tard face à la vague d’indignation qu’il avait suscitée, par la nomination de Charlotte Parmentier- Lecocq, précédemment membre d’un groupe parlementaire dédié… aux équidés.

À présent, Barnier envisage de ponctionner sans vergogne le fonds géré par l’Agefiph, alors que celui-ci est prévu pour aider les handicapés à trouver un emploi compatible avec leur état de santé. Non seulement l’accès au minimum – un emploi – est un parcours du combattant pour les handicapés, mais les infimes amendes versées par les patrons ne leur reviendraient même pas en totalité ! En butte aux difficultés d’accès aux bâtiments, à l’école, aux soins, à l’accompagnement, les personnes handicapées doivent pouvoir accéder à l’autonomie financière par le biais d’un emploi. Pourtant, alors que les deux tiers des 15-24 ans sont en activité, 45 % seulement des handicapés ont un emploi, leur taux de chômage, en particulier de longue durée, est double de celui des valides.

L’idée de s’en prendre à l’un de leurs budgets dédiés est scandaleuse.

                                                   Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2933)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui vendredi 18 octobre, de 15 h.45 à 16 h.30 marché du Val-Nord ,

Et de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

Samedi 19 octobre : de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Dimanche 20 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché,

Et de 11 h. à midi marché Héloïse.

Lundi 21 octobre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

L’Union européenne et les migrants : À l'extrême droite toute !

La honte !

 

 

Prenant exemple sur l’Italie qui délocalise ses camps de rétention en Albanie, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est fendue d’une lettre aux 27 pays de l’UE pour réclamer des mesures facilitant les expulsions et envisager la construction de camps de rétention en dehors de l’Union européenne.

         Depuis des années déjà, l’UE verse des centaines de millions d’euros à des États, voire à des milices comme en Libye, pour parquer au loin un maximum de candidats à l’exil. Von der Leyen réclame un tour de vis supplémentaire qui se traduira par des violences supplémentaires et la poursuite de l’hécatombe sur les routes de l’exil rendues toujours plus dangereuses.

 

Croix-Rouge : centres médicaux en grève. Une correspondance de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

 Croix-Rouge : centres médicaux en grève

Publié le 17/10/2024

Après avoir fermé six centres de santé en Île-de-France, la Croix- Rouge s’en prend à quatre lieux d’accueil et de soins intervenant sur la souffrance psychique d’enfants et d’étudiants.

La quarantaine de travailleurs de ces quatre centres répartis sur toute l’Île-de-France, psychologues, psychomotriciens, orthophonistes, pédopsychiatres, assistantes sociales et secrétaires ont décidé de se mettre en grève ensemble lundi 7 octobre. Ils exigent l’amélioration de leurs conditions de travail pour permettre un bon accueil des familles et des étudiants. Pendant toute la semaine ils ont tenu des piquets de grève, sur tous les lieux. Ils ont été bien accueillis par la population qui se soucie bien plus de la santé mentale que la direction de la Croix-Rouge et son financeur, l’ARS.

Depuis des mois, voire des années, le manque de personnel est catastrophique, les conditions de travail empirent, incitant certains à démissionner pour trouver de meilleures conditions ailleurs. Les secrétaires sont déplacées d’une structure à l’autre dans la précipitation, des tâches leur sont rajoutées et elles sont menacées de licenciement, ce qui a eu pour conséquence d’en rendre plusieurs malades ! Ce sont alors les soignants qui doivent interrompre leurs consultations pour ouvrir la porte, répondre au téléphone… il faut tout gérer : les rendez-vous, les problèmes sociaux, les relations avec les écoles, la déception des parents quand on leur dit qu’il n’y a pas de possibilité de nouvelle prise en charge avant… deux ans !

La direction prétend ne pas avoir les moyens d’embaucher alors qu’elle a trouvé 47 000 euros pour payer les services d’un consultant pour quatre mois ! La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été le projet d’introduire des pointeuses, sous-entendant que le personnel n’assure pas ses heures de travail, alors que tous passent beaucoup de temps au téléphone le soir, le week-end, font des consultations par visio comme pendant le Covid, sans compter les réunions.

Vendredi 11 octobre, les directeurs ont reçu une délégation des grévistes et pour l’instant aucune réponse n’a été donnée aux revendications. Pendant toute une semaine, la grève était dynamique, joyeuse et les soutiens nombreux, ce qui a réchauffé le cœur et le moral de tous. Tous les grévistes ont bien l’intention de ne pas se laisser faire.

                                          Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2933)