mercredi 16 octobre 2024

Liban : Netanyahou se sent les mains libres

Un pas de plus contre les peuples

 


Au Sud Liban, quelques jours après que cinq Casques bleus aient été blessés par des tirs de soldats israéliens, des chars de l’armée israélienne sont entrés de force dans un camp de la Finul, la force militaire de l’ONU au Liban, et Netanyahou l’a enjointe de quitter le pays.

         La Finul, censée s’interposer entre les belligérants, n’a jamais empêché les agissements de l’État israélien. Mais, comme à Gaza, les dirigeants israéliens veulent pouvoir bombarder, assassiner et déplacer les populations sans témoin. 

         Ce ne sont pas les maigres protestations des dirigeants américains ou européens qui vont gêner les dirigeants israéliens. Ils savent qu’ils les soutiennent, même si leur politique constitue un danger pour toute la région, y compris pour la population d’Israël.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui mercredi, de 11 h. à 11 h.30 : marché des Champioux (sous réserve) ;

Vendredi 18 octobre, de 15 h.45 à 16 h.30 marché du Val-Nord ,

Et de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

Samedi 19 octobre : de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Dimanche 20 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché,

Et de 11 h. à midi marché Héloïse.

Lundi 21 octobre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

Mondial de l’automobile : ils mentent la bouche pleine

 

Larmes de crocodiles et poule aux œufs d’or

 

 

Le Mondial de l’automobile ouvre ses portes, alors que les patrons du secteur pleurent sur la « crise de l’automobile » pour justifier les fermetures d’usines de sous-traitance, les licenciements et les suppressions d’emplois. Mais rien qu’au premier semestre 2024, Stellantis a encaissé 5,6 milliards d’euros de profits. Donc, pour les actionnaires, la poule aux œufs d’or continue d’être féconde. Les géants de l’automobile se mènent la guerre avec la peau des travailleurs ; à ceux-ci de mener la leur, tous groupes confondus, contre les actionnaires et le patronat de l’automobile.

Caterpillar : Les dépistages anti-drogue, nouvelle arme patronale

Caterpillar : Les dépistages anti-drogue, nouvelle arme patronale

Publié le 09/10/2024

À Grenoble et Échirolles, dans l’Isère, 2 000 travailleurs, sous- traitants compris, fabriquent des engins de chantier du leader mondial du secteur, Caterpillar.

Depuis la reprise fin août, la direction utilise désormais systématiquement les tests salivaires de dépistage de drogue pour s’en prendre aux salariés. Elle a ainsi licencié trois ouvriers en cinq semaines. Ces tests sont pourtant peu fiables, car ils peuvent détecter des substances consommées plusieurs jours auparavant et s’avérer « faux positifs. »

Le premier ouvrier venait d’avoir un accident. Avoir recours au test, c’est une manière pour Caterpillar de reporter la responsabilité sur l’ouvrier lui-même pour ne pas avoir à payer les sommes dues à la Sécurité sociale en cas d’accident du travail. Cela s’ajoute à une pression déjà forte pour dissuader les ouvriers de déclarer ces accidents.

Les deux autres ont été licenciés pour faute grave, alors même qu’ils avaient apporté la preuve de résultats négatifs à la suite d’une contre-expertise médicale. Mais la direction tient à faire des exemples, pour faire peur aux travailleurs, alors qu’une intensification des cadences est en cours et pourrait susciter des contestations.

Face aux derniers licenciements, 80 travailleurs de l’usine d’Échirolles ont signé en deux jours une pétition pour protester contre ces méthodes. Dans les ateliers, personne n’est dupe : la sécurité n’est qu’un prétexte, alors que la direction met les travailleurs en danger tous les jours, que les accidents du travail ne sont pas rares du fait du sous-effectif permanent et de la course à la production.

Alors, oui, la drogue est un fléau, mais ce n’est certainement pas par souci de la santé des ouvriers que les patrons s’en préoccupent. Pour eux, il s’agit d’un outil de répression de plus, et de rien d’autre.

                                                  Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2932)