mercredi 25 septembre 2024

1er octobre : se faire entendre !

1er octobre : se faire entendre !

 

Publié le 18/09/2024

Le 1er octobre est la date de mobilisation de rentrée proposée par la CGT, la FSU et Solidaires aux travailleurs du privé et du public, en activité ou en retraite. Elle coïncide avec le début des débats parlementaires sur le projet de budget 2025.

 

 

Les autres confédérations n’ont pas jugé bon de se joindre à l’appel, semblant hésiter à prendre position avant le discours dit de politique générale du nouveau Premier ministre Barnier, qui pourrait se tenir au même moment, si toutefois il a lieu.

Il n’y a pourtant aucun doute sur les attaques programmées contre les travailleurs, les chômeurs et les retraités. Les consignes données par les représentants du patronat avant la nomination de Barnier, leur satisfecit après celle-ci, la précipitation des politiciens de toute la droite, traditionnellement investis de la confiance patronale, tout promet une avalanche de coups durs.

Il est urgent, face aux prix qui ont considérablement augmenté et à la perte de pouvoir d’achat des classes populaires, d’exiger des salaires et pensions suffisants. Il est urgent de dénoncer, une fois de plus, la réforme des retraites que la majorité des travailleurs ont refusée. Il est urgent d’imposer l’arrêt de la dégradation des services publics, et que des moyens soient débloqués pour la santé et l’école. Quant aux suppressions d’emplois annoncées ça ou là, elles constituent une menace inacceptable pour ceux dont le seul revenu vient de leur travail. Ceux qui à la tête des entreprises les programment, et leurs actionnaires, ont pourtant largement de quoi prendre sur leurs profits !

« Nous avons évité le pire, gagnons maintenant le meilleur par la mobilisation », écrit la direction de la CGT dans un de ses tracts d’appel. Elle fait sans doute allusion au fait que les résultats électoraux n’ont pas permis au RN d’arriver au gouvernement. Mais pour les travailleurs rien n’a été évité. La machine de guerre du grand patronat est en marche contre la classe ouvrière, c’est à ses dépens que la bourgeoisie entend continuer de s’enrichir. Plus la riposte des travailleurs se manifestera tôt et plus elle sera large, plus ils renforceront leurs positions dans cette guerre de classe.

                                                           Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2929)

 

Argenteuil, mairie(s), drôle d’accueil

 

Habitants et agents victimes de l’impéritie

 

Deux brèves extraites du bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d’Argenteuil et de l’ex Agglo du mardi 24 septembre 2024

 


Comme d’habitude…

         Les têtes pensantes du troisième ont changé, du jour au lendemain, le logiciel qui gère les rendez-vous.

         En période de vacances et sans formation…

         Résultat, la pagaille règne dans tous les services d’accueil.

         Une fois de plus, nous avons dû pallier l’incompétence des décideurs.

 

Où étaient-ils ?

         Avec tout ça, nous avons dû gérer les accueils de la mairie à l’ancienne.

         La direction générale était aux abonnés absents, aucun coup de main, leurs chemises sont restées sèches. 

         On n’a pas besoin d’eux, mais, eux si, ils ont besoin de nous. Une leçon à retenir…

Argenteuil, « Affaire Jean Vilar », on croyait Les Échos plus sérieux

Il y a encore très loin de la coupe gourmande du promoteur aux lèvres

 

Présentation d'une maquette lors du rassemblement festif du 21.9
 

Dernièrement, le journal économique Les Échos a consacré un article à la situation de « L’affaire Jean Vilar » suite à l’abandon du projet par la municipalité d’Argenteuil, projet qu’elle avait mené en commun avec le promoteur Fiminco.

         Ce qui nous a frappé dans cet article, c’est son manque de sérieux. Son titre fait illusion, comme si l’affaire était réglée : « Val-d'Oise : la facture salée de l'abandon des « Promenades d'Argenteuil ». On y trouve également : « Le 6 décembre prochain, au tribunal judiciaire de Pontoise, ils (Les personnes et les entités assignées) feront face à la demande de dédommagement estimé à 28 millions d'euros par le promoteur. »

         Comme si l’affaire était réglée, et que le 6 décembre prochain, le tribunal allait trancher sur cette question et ce montant. Ce jour-là, le sujet est uniquement celui de la désignation ou pas d’un expert pour étudier le dommage que déclare avoir subi le promoteur.

         Quant au mépris très réducteur exprimé à l’encontre de l’association Jean Vilar : « qui continue de se réunir chaque semaine pour la préservation de la salle du même nom et pour sauver des dizaines d'arbres », il y a peu de commentaire à en faire. Le combat du Comité vise précisément à la défense de l’ensemble de l’espace de cette partie de l’ancienne île Héloïse, du caractère communal de la salle des fêtes et du square arboré attenant. On se demande si le journaliste a pris la peine d’aller voir sur place !

         On espère que la qualité des articles des Échos consacrés aux aléas de la spéculation financière et de l’économie est d’une toute autre facture. Sinon, bonjour les dégâts. En tout cas, celui qu’il a consacré à l’affaire Jean Vilar mérite d’être vite oublié, pour commencer dans les caves du quotidien. DM