Comme si dès le début « l’approche globale » n’avait pas
été une évidence
Nous espérons qu’un jour, l’humanité
sortant du capitalisme, la démocratie véritable permettra de décider à toutes
les échelles de la façon dont elle veut vivre. Les questions d’aménagement
seront au cœur de ses choix. Aujourd’hui, sur ce plan, la force déterminante est
celle des intérêts du Capital, au niveau des choix de réalisations des nouveaux
transports et autres. Mieux, le rôle des promoteurs dans les choix opérés. Mais
dès aujourd’hui, il y a des évidences qui s’imposent à ceux qui veulent
comprendre.
On
peut noter qu’à Argenteuil, il n’y a jamais eu ces dernières décennies de véritable
réflexion globale, en tout cas publique, anticipant sur l’avenir possible de la
localité. En revanche, des opérations au coup par coup qui engagent pourtant l’avenir.
C’était
un des aspects dans le projet catastrophique des « Promenades d’Argenteuil ».
Aujourd’hui,
la municipalité en vient après dix ans à des évidences en élargissant sa
réflexion à l’espace compris entre la gare et tout le boulevard Héloïse. Ainsi,
dans l’entretien, le maire déclare : « La Mairie a décidé de voir plus large et de prendre du recul concernant
ce projet structurant pour notre commune… » ; « …une nouvelle démarche en adoptant une
approche plus globale de la ville et de son rapport au fleuve… » ;
« « L’intégration de l’île
Héloïse au projet ouvre de nouvelles possibilités et promet une continuité
entre les aménagements… ».
Bien,
bien, mais cela, pour notre part, nous l’avons évoqué à différentes reprises
ici sur notre blog.
Approcher
l’espace d’une manière « globale », et le décliner aux différentes
échelles, une évidence. Mais si la municipalité la découvre aujourd’hui, mieux
vaut tard que jamais comme on dit. DM