dimanche 15 septembre 2024

Présidentielles américaines : un show bien rôdé

 

Ne rien attendre ni des démocrates, ni des républicains

 

 

Tous les commentateurs décortiquent le débat entre Trump et Harris du mardi 10 septembre pour tenter de déterminer qui l’a emporté.

         En face des mensonges énormes de Trump sur les migrants qui mangent les animaux domestiques ou les bébés tués, Harris a pu apparaître lors de leur débat télévisé comme le moindre mal.

         Mais ce qu’elle incarne c’est la continuité, non seulement de Biden, mais de l’exploitation capitaliste sous la domination des plus grandes entreprises. Les milliardaires ont vu leur fortune augmenter sous l’actuelle présidence des démocrates, même ceux qui leur sont opposés, comme Musk.

         Les travailleurs n’ont rien à attendre ni des démocrates, ni des républicains.

Femmes, leur combat, à l’Assemblée : un coup de pub

Le souvenir de Louise Michel ne sera pas ici. Il est dans le cœur des Kanaks

 


Les dix statues de figures de femmes militantes qui avaient été réalisées pour la cérémonie d’ouverture des JO vont être exposées à l’Assemblée nationale. Ce cercle de notables bien bourgeois et très masculin s’offre à bon compte une belle publicité, alors que la parité a reculé entre 2022 et 2024 chez les députés.

         Quant aux militantes représentées, certaines, comme Louise Michel, ont lutté toute leur vie contre la république bourgeoise et l’ordre capitaliste. Elle fut d’ailleurs condamnée et exilée en Nouvelle-Calédonie. Elle doit se retourner dans sa tombe.

 

Argenteuil, élections législatives, un chemin semé d’épines pour ouvrir un compte de campagne

 

Vive la politique et l’esprit mutualiste !

 

 

En juin dernier, nous sommes très fiers d’avoir pu présenter des candidats Lutte ouvrière dans quasiment toutes les circonscriptions du pays. Les 350 000 voix obtenues manifestent la présence d’un courant communiste révolutionnaire, certes minoritaire encore, mais bien présent.

         À Argenteui-Bezons, avec Michel Campagnac, j’ai obtenu 550 voix, soit 1,34%.

         Les candidats ayant obtenu plus de 1% des voix devaient présenter des « comptes de campagne » et en conséquence ouvrir un compte bancaire pour cela. Payées à l’échelle du pays, nos dépenses étaient très maigres comparées à celles des autres candidats, au point que notre compte bancaire pointera finalement à… 0.

         Mais pour ouvrir ce compte quelle galère ! Un mois et demi de préoccupations et d’initiatives.

         Bilan : la banque postale, « ma » banque, demandait 700 euros, le Crédit agricole, 900 euros, la banque populaire, aux abonnés absents. Le Crédit mutuel d’Argenteuil qui nous avait accueilli en 2022, refus ! Certes ils ont permis l’ouverture d’un compte pour une autre circonscription à un de leurs clients et candidat, mais pour nous, refus.

         Au final, injonction de la Banque de France, et la possibilité d’ouvrir un compte à l’agence du Crédit lyonnais de l’avenue Gabriel Péri où nous avons été très bien accueillis, merci.

         Nous ne savons pas, même si nous avons une petite idée sur la question si la complication pour pouvoir se présenter contrarie vraiment les malversations, mais en tout cas pour nous, cela est devenu un énorme casse-tête.

         Au-delà, une grosse déception sur l’esprit mutualiste. Et un mois et demi de souci au cœur de l’été.

         En tout cas, merci beaucoup à mon mandataire financier avec lequel nous l’avons partagé.

         Ces obstacles, of course, ne nous empêcheront pas de mener notre combat, mais voilà une situation dont nous aurions bien voulue nous passer. DM

samedi 14 septembre 2024

Budget : grande opération de propagande pour une mise en condition pour faire payer les classes populaires. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

 Budget : pour faire payer les classes populaires

Publié le 11/09/2024

Faire adopter par le Parlement le budget de l’État pour l’année 2025 sera le premier acte politique du gouvernement Barnier. Une campagne de propagande est en cours pour justifier des coupes budgétaires et des mesures d’austérité dans tous les ministères.

 « Il faut dire la vérité sur la dette financière qui pèse sur nos enfants », a déclaré Barnier dès sa nomination. « Il faut réduire les dépenses publiques » a répété Bruno Le Maire, ministre « démissionnaire », le 9 septembre devant la Commission des finances en invoquant un déficit public de 5,5 % alors que, selon les règles de la zone euro, il ne devrait pas dépasser 3 %.

Les services du ministère de l’Économie n’ont pas attendu la nomination d’un nouveau gouvernement pour prévoir des économies de 10 à 15 milliards d’euros dans un budget de l’État qui se montait l’an dernier à 492 milliards. Barnier et ses ministres ne devraient pas se faire prier pour valider ces coupes. Ils n’auront qu’à signer le projet rédigé par des hauts fonctionnaires bien dressés.

Établir un budget, pour un État comme pour un ménage ouvrier, c’est tenter de faire correspondre la colonne des dépenses avec la colonne des recettes. La différence, et de taille, est que pour le budget de l’État, ceux qui encaissent ne sont pas ceux qui paient. Contrairement à ce qu’on raconte aux enfants des écoles, l’État n’est pas là pour corriger les inégalités sociales ou assurer des services utiles à la population mais pour arroser la bourgeoisie, sous toutes sortes de formes, subventions, marchés publics, constructions d’infrastructures, tout en lui faisant payer le moins d’impôts et de taxes possible.

C’est ce que le Medef, Le Maire et tous les défenseurs des intérêts patronaux appellent « poursuivre la politique de l’offre ». Le résultat, c’est que les hôpitaux, les Ehpad ou les écoles manquent de moyens pendant que, selon le magazine Challenges, les 500 plus grandes fortunes du pays ont doublé leur patrimoine en cinq ans et que les actionnaires reçoivent des dividendes record.

Il en va de même de la dette de l’État qui affole Barnier : elle ne pèse pas sur tous les enfants de la même façon ! Depuis l’arrivée de Macron à l’Élysée, la dette de l’État français est passée de 2 000 à 3 000 milliards d’euros. Mais cette dette ne profite pas aux enfants des quartiers populaires. Elle profite d’abord aux financiers qui reçoivent chaque année 40 à 50 milliards d’euros en intérêts. Elle sert à payer les commandes d’armement ou à financer la transition énergétique, ce qui revient à arroser, d’une autre façon, la grande bourgeoisie et ses héritiers.

Pour continuer cette « politique de l’offre », Barnier va devoir faire adopter ce budget d’austérité à l’Assemblée. La campagne en cours sur la nécessité de respecter « l’orthodoxie budgétaire » et de limiter le déficit public sert à préparer le terrain pour qu’une majorité de députés, au nom de « l’intérêt supérieur du pays », laisse passer ce budget, soit en le votant soit en ne censurant pas le gouvernement.

                                                          Xavier Lachau (Lutte ouvrière n°2928)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui samedi 14 septembre : de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Dimanche, de 10 h.15 à 10 h.45 devant Monoprix,

Et de 11 h. à midi au marché Héloïse.

 

 

Réunion de rentrée de Lutte ouvrière-Argenteuil

Jeudi 19 septembre

19 H.30

Espace Nelson Mandela

 

Lutte ouvrière à la fête de l’Humanité

Lutte ouvrière a un stand à la Fête de l’Humanité qui se déroule encore aujourd’hui et demain 14 et 15 septembre, sur la Base 217 du Plessis-Pâté, près de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne.

Notre stand est situé place Agnès-Varda, côté rue Frida-Kahlo, au même emplacement que l’an dernier.

Il y a une librairie avec nos publications ainsi qu’un coin « livres d’occasion » (ouvrages politiques et romans).

Deux débat sont organisés aujourd’hui, un à 14 h 30 et l’autre à 19 heures avec Nathalie Arthaud. Jean-Pierre Mercier tiendra un débat deamin dimanche à 14 h 30.