lundi 9 septembre 2024

Économies budgétaires : écoles dans le viseur

 

Ce qu’ils nous préparent

 


Un rapport de l’Inspection générale des finances commandé par Attal préconise la fermeture de milliers de classe dans les années qui viennent, par mesure d’économie.

         En maternelle et en primaire, l’objectif est de fermer 600 classes, notamment dans les établissements classés en éducation prioritaire, en revenant sur le dédoublement des classes de CP à 12 élèves, déjà remis en cause dans bien des communes. Une école primaire sur 25 pourrait être fermée. Le rapport propose aussi par anticipation, la fermeture d’un millier de classes en collège.

         Voilà comment l’État compte financer les cadeaux au patronat.

À Argenteuil comme partout, une grève qui concerne en premier lieu l’avenir des élèves

L’École non seulement dans le viseur mais blessée depuis plusieurs décennies

 

Depuis plusieurs décennies, l’École publique est dans le collimateur de l’État et des gouvernement successifs, de droite comme de gauche.

         Elle a subi leur offensive pour diminuer son budget. Les enseignants ne savent plus où donner de la tête. Ils ont subi une succession de réformes qui ont déstabilisé l’École. En primaire, ils passent un temps de plus en plus important pour « évaluer » alors que leur priorité est d’enseigner. La formation et le recrutement des enseignants est à la dérive. Par manque de moyens et de considération pour les accompagnants, l’inclusion de élèves subissant un handicap est dans une impasse.

         La ségrégation scolaire s’est amplifiée. Les milieux populaires en sont les premières victimes. L’École privée s’est renforcée d’autant plus.

         S’opposer à ce recul est la tâche des parents, des travailleurs en particulier, mais bien sûr des enseignants. C’est une nécessité vitale.

         Ces derniers sont appelés à la grève demain. Leur combat n’est pas une lutte corporative, mais d’abord pour l’avenir des enfants alors que l’horizon s’assombrit de toutes parts pour eux. DM

 

Argenteuil, JO, transports, un racket scandaleux qui se termine

Ces décideurs à des années-lumière de la vie réelle

 

 

Je n’avais pas percuté, mais durant toute la durée des jeux, le ticket RATP à l’unité a coûté 5 euros pour un trajet. C’est un retraité de la cité Joliot-Curie qui nous l’a rappelé. Il s’est retrouvé une fois pris en otage dans un bus en direction de la gare centrale. Joliot-Curie-gare : 5 euros !

         D’accord, les Jeux sont terminés, et retour du billet à 2 euros 50. Mais ce racket passé restera dans les mémoires. Sans honte, les décideurs décident, et les milieux populaires paient.

         Ils n’imaginent même pas ce que représente pour ces derniers un petit billet de 5 euros. DM