jeudi 15 août 2024

Le Royaume désuni, Jonathan Coe, Folio

 

Un grand roman anglais, et même bien davantage

 


Un livre remarquable, un grand moment de lecture. Grand comme le très grand écrivain anglais Jonathan Coe. Un très grand roman donc, de ceux où la vie des individus racontée avec empathie et vérité s’insère dans l’histoire de la société qui la détermine pour l’essentiel. Une fresque de 75 ans avec l’histoire du Royaume-Uni en toile de fond donc et des dirigeants politiques pour le moins parfois particuliers au service de leur classe. Des générations qui se suivent, entre continuité et rupture, entre préjugés et ouvertures.

         Vous avez une ou deux journées de vacances. Un whisky  ou des cafés non loin, dans une chaise-longue de préférence. C’est parti pour une belle aventure de lecture.

mercredi 14 août 2024

Argenteuil, jusqu’au 17 août, le blog « lo argenteuil » met les bouts

 

Vive les vacances nécessaires

 

La Seine à Argenteuil

Un tableau d’Auguste Renoir sur Argenteuil, collection Barnes, musée de Philadelphie, envoyé par un ami que je remercie

15 jours sans blog « lo argenteuil », je sais, c’est dur. Mais la main qui le compose doit bénéficier d’un peu de repos. Et si ce n’était que la main… Donc, il se met en vacances, du 2 au 16 août. Reprise des hostilités, le 17 au matin.

         Bien sûr, comme l’actualité du monde est propice aux grandes catastrophes, l’auteur se tiendra un minimum informé en lisant quelque quotidien des régions balnéaires. À reprendre du service, dans ce cas, il se tient prêt.

         En attendant, chaque jour, dès demain, un petit conseil de mes bonnes lectures. Pour l’année écoulée, il n’y en a pas tellement, tout juste 15. Cela tombe bien.

         Bonne lecture donc, pas trop de soucis, du repos pour les travailleurs, et à bientôt, salut et fraternité of course, Dominique

Une façon d’aimer, Dominique Barberis, NRF

 

Moi aussi, j’eus mon Africaine

 


 

Cameroun, fin des années 1950. Douala, plus exactement, donnant sur l’Atlantique. Petit monde des « coopérants » d’alors, mais nous sommes là aux temps de la colonisation et du colonialisme. La guerre fait rage en ces temps au Cameroun.

         Voilà une jeune mariée, une femme simple, qui se retrouve dans un univers très particulier, celui de ce petit monde de la coloniale, ses rapports en cercle fermé, ses fêtes, ses boissons, et ses ennuis. Et les aventures amoureuses, réalisées ou pas.

         Voilà un tendre roman de Dominique Barberis, d’une superbe écriture.

         1955, 1979, tiens pourquoi ces deux dates ? Dans ce roman à 20 ans de distance, je retrouve l’aventure d’une femme qui a marqué mon entrée dans une période de vie plus faste pour moi. Même climat, même petite vacuité profonde de la vie là-bas. Simplement, on est passé des colons à ces coopérants que j’évoquais.

         Oui, Catherine Legras-Coquentin, Catherine Frigo, tu n’es plus, mais je ne t’ai pas oubliée. Tu te reconnaissais dans Jacques Brel comme moi, la littérature. Tu fus L’Africaine. Tu étais partie au Cameroun. Douala, hier. DM