Moi aussi, j’eus mon Africaine
Cameroun, fin des années 1950. Douala, plus exactement, donnant sur l’Atlantique. Petit monde des « coopérants » d’alors, mais nous sommes là aux temps de la colonisation et du colonialisme. La guerre fait rage en ces temps au Cameroun.
Voilà une jeune mariée, une femme simple, qui se retrouve dans un univers très particulier, celui de ce petit monde de la coloniale, ses rapports en cercle fermé, ses fêtes, ses boissons, et ses ennuis. Et les aventures amoureuses, réalisées ou pas.
Voilà un tendre roman de Dominique Barberis, d’une superbe écriture.
1955, 1979, tiens pourquoi ces deux dates ? Dans ce roman à 20 ans de distance, je retrouve l’aventure d’une femme qui a marqué mon entrée dans une période de vie plus faste pour moi. Même climat, même petite vacuité profonde de la vie là-bas. Simplement, on est passé des colons à ces coopérants que j’évoquais.
Oui, Catherine Legras-Coquentin, Catherine Frigo, tu n’es plus, mais je ne t’ai pas oubliée. Tu te reconnaissais dans Jacques Brel comme moi, la littérature. Tu fus L’Africaine. Tu étais partie au Cameroun. Douala, hier. DM
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