L’impasse et son prix sanglant
À nouveau, l’armée israélienne a bombardé et lancé ses chars à l’assaut de plusieurs quartiers de la ville de Gaza, faisant des dizaines de morts et de blessés. La population est de nouveau contrainte de fuir. Une école dirigée par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés a, elle aussi, été bombardée. L’armée israélienne prétend qu’elle servait de refuge à des militants du Hamas dans une zone qu’elle avait déjà envahie et détruite. C’est une sorte d’aveu que la guerre est dans une impasse.
Le gouvernement israélien se moque du sort des otages : il refuse de faire le moindre pas vers un cessez-le-feu qui pourrait décider le Hamas à libérer les otages encore en vie.
Semaine après semaine, les mêmes justifications permettent à Israël de continuer de semer la terreur à Gaza et d’expulser les habitants palestiniens de zones en Cisjordanie. Le tout, couvert par les puissances impérialistes.