Argenteuil, l’abandon depuis des années du complexe Jean Vilar, un énorme gâchis

Arrêtez le gâchis, de toute urgence réhabilitation !

 

 

Depuis des décennies, les municipalités successives d’Argenteuil n’ont jamais entretenu le complexe Jean Vilar comme il était nécessaire de le faire. Si la petite salle Pierre Dux a été rénovée, la grande salle des fêtes Jean Vilar ne l’a pas été. Année après année, elle s’est dégradée. Les matériels de cuisine ont été pillés. Nombre d’aspects qui l’exigeaient n’ont pas subi de réparations.

         Cette salle présente pourtant bien des qualités. Ses dimensions, son architecture, ses fondations dans ce sol fait d’alluvions de la Seine, le fait qu’elle soit de plein pied.

         Avec ce projet Fiminco, fumeux et calamiteux, la municipalité actuelle lui a donné un dernier mauvais coup majeur en la neutralisant depuis deux ans, en la démantibulant, en évacuant le matériel et les sièges.

         Cette décision récente a entraîné la disparation de trois évènements majeurs argenteuillais qui s’y tenaient : les Cinglés du cinéma qui a disparu, le Salon des numismates qui a rejoint une commune plus accueillante, et le Salon du Livre et des Lecteurs qui a pu se maintenir dans un lycée de la Ville.

         Nous ne ferons pas ici la liste de tous les dommages opérés par la translation d’un certain nombre d’évènements à la tente dite de L’Atrium qui ne pouvait au vu de ses caractéristiques offrir à quiconque des conditions d’accueil à la hauteur. Notre blog lo argenteuil a publié de multiples brèves sur le sujet.

 

Et maintenant ?

         La municipalité par qui le scandale est arrivé devrait de toute urgence déclarer que l’édifice est à partir de maintenant sanctuarisé, qu’il va être nettoyé et à nouveau gardienné. Elle devrait annoncer que les travaux minimum nécessaires à la réouverture dès la rentrée prochaine de l’équipement vont être engagés avec la réhabilitation profonde que tous nous attendons.

         Elle le doit aux habitants qu’elle a menés dans cette ornière. DM

Argenteuil-Bezons, élections législatives, toujours et encore, la question de l’information

Un moyen local d’information : le présent blog lo-argenteuil

 

L'information de notre classe : un gros souci à surmonter. Nos moyens sont petits encore

De nombreux électeurs se sont déplacés hier dimanche dans les bureaux de vote d’Argenteuil ! Sauf que c’était pour rien, il n’y avait pas de second tour dans la 5^ème circonscription du Val d’Oise, puisque le candidat de la gauche unie a été élu avec plus de 55 % dès le premier tour dimanche dernier.

         On peut imaginer que sur l’ensemble de la localité, ce sont des centaines et des centaines d’électeurs qui se sont déplacés de cette façon pour trouver portes et urnes closes. Un proche en a dénombré un grand nombre tout au long de la journée se dirigeant vers les 2 bureaux proches de son domicile, 2 sur les 50 de la Ville.

         Cela démontre certes l’engagement électoral à l’occasion de ces élections législatives, quelles qu’en soient les motivations des uns et des autres. Cela démontre également le souci limité pour de nombreux habitants de connaître au plus près ce qui se passe. C’est une réalité qui touche bien d’autres aspects de la vie sociale.

         Certes, il n’y a pas eu de message de remerciement de l’élu distribué cette semaine dans la Ville. En tout cas, pour notre part, nous n’avons rien vu de tel. De son côté, la municipalité en laissant en place les panneaux électoraux des candidats et les panonceaux des bureaux alors qu’ils disparaissent habituellement au bout de deux jours a aussi sa petite part de responsabilité dans cette confusion à mettre aussi en relation sans doute avec, ces jours derniers, une inquiétude largement partagée au sein de la population. DM

 

Communiqué au soir du second tour des législatives – 7 juillet 2024

 Publié le 07/07/2024

Pour tous les travailleurs qui craignaient, à juste titre, la politique de division portée par le Rassemblement national, la victoire du Nouveau Front populaire est un soulagement.

Mais sauf une explosion sociale venant de la classe ouvrière, ce soulagement sera de courte durée. Dans le contexte de crise, de menace de crise financière et d’exacerbation des rivalités entre capitalistes, le prochain gouvernement mènera une politique aussi anti-ouvrière que celle de Macron, quand bien même il compterait une majorité de ministres de gauche.

Le nouvel attelage gouvernemental ne protègera pas non plus les travailleurs d’origine étrangère du rejet, voire de la haine raciste. Ces poisons vont continuer d’agir car l’absence de majorité pour le RN résulte des tripatouillages entre les états-majors des partis politiques concurrents.

Le poids politique du RN n’a jamais été aussi élevé et il ne pourra que se renforcer quand, au fil des mois, le ou les prochains gouvernements montreront qu’ils n’ont rien d’autre à proposer aux travailleurs que de nouveaux reculs.

Rien de positif pour le monde du travail ne surviendra s’il n’est pas capable de s’affronter à la grande bourgeoisie et à son système.  Il faut que les travailleurs retrouvent le chemin des luttes collectives et la conscience qu’ils ont la force de de le faire, sans se perdre dans la recherche d’un sauveur suprême qui n’existe pas.

Il faut un parti regroupant des travailleurs de toutes origines derrière leurs intérêts quotidiens et soudés dans le but du renversement du capitalisme. Car la société capitaliste ne fonctionne bien que pour les milliardaires et la bourgeoisie. Le monde du travail, lui, doit suer profits et dividendes pour cette minorité qui ne respecte ni les hommes ni la planète. Pour que ça change, il faudra toute la puissance et l’unité du monde du travail, mobilisé contre la grande bourgeoisie.

Oui, il faut un parti ouvrier et ce parti doit être révolutionnaire :  il en va de l’avenir de l’humanité toute entière car cet ordre bourgeois est en train de nous enfoncer dans la barbarie.

Dans le passé, la classe ouvrière a mené de grandes luttes contre l’exploitation, les oppressions, contre les guerres, avec l’objectif de renverser le pouvoir de la bourgeoisie. C’est riches de cette histoire qu’il faut reconstruire un véritable parti ouvrier communiste, révolutionnaire et internationaliste.

Il faut un parti ouvrier, communiste et révolutionnaire !