lundi 3 juin 2024

Monoprix : les employés refusent de subir le monopoly capitaliste. Ici à Villeurbanne

 

Les travailleurs refusent de se serrer la ceinture pour leurs bénéfices

 

 

Samedi 25 mai, les employés de Monoprix Villeurbanne étaient en grève pour obtenir 800 euros de prime. Monoprix fait partie du groupe Casino. Après avoir fait la fortune de Jean-Charles Naouri, il a été racheté en mars par les milliardaires Kretinsky et Ladreit de Lacharrière, deux des 500 plus grandes fortunes mondiales. Leur première décision a été de supprimer la participation aux bénéfices, en même temps qu’ils suppriment des postes. Comme le dit un gréviste : « en un an, il y a des dizaines de collègues qui sont partis et qui n’ont pas été remplacés donc on se retrouve à bosser pour deux ! ».

          Les travailleurs refusent de se serrer la ceinture pour leurs bénéfices, et ils ne comptent pas en rester là : « aujourd’hui on est en grève, et on peut recommencer s’il le faut ! ». 

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui lundi 3 juin, de 10 h.15 à 12 h.15, entrée de la mairie d’Argenteuil ;

-et de 18 à 19 heures dans le centre commercial de Saint-Gratien…

 

 

Demain mardi 04 juin

Européennes 2024

France 2 : Débat sur les élections européennes, avec Nathalie Arthaud

à 22h00

Avec Nathalie Arthaud

Fin de vie : les limites d’une loi. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

 Fin de vie : les limites d’une loi

Publié le 29/05/2024

Les débats autour de la nouvelle loi sur la fin de vie et l’aide à mourir ont commencé le 27 mai à l’Assemblée nationale. Le sujet est d’autant plus sensible dans une société marquée par les inégalités de classe, la loi du fric, les préjugés moraux ou religieux et les calculs politiciens permanents.

Le texte initial du gouvernement prévoyait la garantie d’accès pour tous les malades à des soins palliatifs, dont plus de vingt départements ne disposent pas aujourd’hui malgré les lois déjà existantes. Il introduisait surtout le droit à disposer d’une aide active à mourir par injection d’une substance létale, un droit encadré par de très nombreuses conditions restrictives.

Ces conditions ont été un peu assouplies par une commission de députés, qui a remplacé les termes « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » par « être atteint d’une affection grave et incurable en phase avancée ou terminale ». Même ainsi, le texte est bien plus limité que les lois en vigueur dans plusieurs pays d’Europe, du Portugal aux Pays-Bas en passant par la Suisse. La ministre a annoncé vouloir revenir à la version initiale du texte. Elle pourra compter sur nombre de députés parmi les plus réactionnaires, hostiles a priori à tout assouplissement du projet de loi.

Dans tous les cas, le pouvoir de décision et surtout l’accès concret aux gestes et substances permettant la fin de vie appartiendront aux médecins plus qu’aux malades ou à leurs proches. Les médecins pourront invoquer une clause de conscience comme il en existe une pour la pratique de l’IVG. Entre cette clause de conscience, la pénurie de services de soins palliatifs, celle de personnel médical assez disponible et éclairé, le manque d’informations sur les possibilités légales, la loi risque de ne pas changer grand-chose pour la plupart de ceux qui désespèrent devant l’agonie insoutenable d’un proche.

Combien de personnes subissent les conséquences physiques d’un travail pénible ou sont empoisonnées par l’amiante, les PFAS, le chlordécone ou autres substances ? Combien ne peuvent pas, faute de moyens, avoir une hygiène de vie qui retarde les effets de maladies chroniques ? Combien ne découvrent que trop tardivement un cancer, faute d’accès à un médecin traitant et de dépistages réguliers ? Combien voient leur état de santé se dégrader, faute de bénéficier des meilleurs soins, délivrés au plus tôt ? Combien sont renvoyés chez eux, sans proches ni assistance, après une hospitalisation, y compris des personnes âgées ou lourdement handicapées ?

L’humanité dispose pourtant, pour la première fois de sa longue histoire, des moyens matériels pour maîtriser consciemment les divers aspects de la vie, satisfaire les besoins de tous, accéder à l’éducation ou la culture et se soigner au mieux du fait des progrès fabuleux dans le secteur biomédical. Chaque être humain devrait aussi pouvoir maîtriser sa fin de vie, en toute conscience. Mais aujourd’hui, dans cette société de classes, l’immense majorité des humains, même dans un pays développé, ne peut pas plus maîtriser sa fin de vie que sa vie elle-même. Une loi ne suffira pas à y répondre.

                                                Xavier Lachau (Lutte ouvrière n°2913)

dimanche 2 juin 2024

Liste Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs, le meeting de Nathalie ARTHAUD à Montpellier

Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs, des travailleuses, des militantes obstinées. Parmi elles : Charline Joliveau

 

Charline JOLIVEAU

Employée de banque

Paris

« Je m’appelle Charline Joliveau. J’habite Paris, j’ai 58 ans. Je travaille dans une banque filiale d’un grand groupe et je milite à la CGT.

L’an dernier, les banques françaises ont déclaré 28 milliards de bénéfices cumulés. Cela pourrait financer 700 000 emplois payés 2000 euros net, cotisations comprises.

Pourtant, chaque année, elles suppriment des milliers d’emplois.

Là où je travaille, les services administratifs ont été les plus touchés. Les nouvelles technologies informatiques ont automatisé certains travaux. Mais d’autres sont sous-traités dans des entreprises où les salaires sont inférieurs et les conditions de travail plus difficiles.

Il y a aussi eu des fermetures d’agences. Quand une agence ferme, cela supprime des postes d’employés de banque, mais aussi de personnel de ménage, de transporteurs de fonds, de livreurs de courrier, de techniciens d’entretien.

Les clients font des kilomètres pour trouver une agence et les communes doivent financer le maintien des distributeurs de billets.

Le seul objectif des patrons, c’est de faire plus de profits, et tant pis si toute la société s’en porte plus mal.

Si les employés qui gèrent les opérations au quotidien prenaient les décisions, ils le feraient dans l’intérêt de tous.

Les guichetiers, informaticiens, juristes… qui travaillent dans les banques pourraient aussi contrôler les comptes de ces affairistes qui rachètent des entreprises à bas prix et licencient après s’être enrichis, comme chez Camaïeu ou Habitat.

Nous saurions le montant des bénéfices et où va l’argent.

 

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui dimanche 2 juin, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché,

Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

-Lundi 3 juin, de 18 à 19 heures dans le centre commercial de Saint-Gratien…

 

 

Mardi 04 juin

Européennes 2024

France 2 : Débat sur les élections européennes, avec Nathalie Arthaud

à 22h00

Avec Nathalie Arthaud

Argenteuil, les inquiétudes d’habitants d’un quartier du Val Notre-Dame

C’est bien volontiers que je diffuse sur notre blog un texte d’information d’un « Collectif d'habitants de la rue de l'Union et de l'avenue Jean Jaurès ». Je le publie tel quel. Il le mérite. Il pose dans tous les cas un certain nombre de problèmes sur lesquels il faut informer, réfléchir, et trouver des réponses pour les habitants. DM 

 

                             Il y a quelque chose de Pourri dans le « royaume d'Argenteuil.

                                  Non- concertation, folie de grandeur ????

 

Quelle est cette folie furieuse de construction qui touche nos « gouvernants » locaux ???

+Faire de l'avenue Gabriel Péri une future « Champs Élysées d'Argenteuil » ????

+ Le plan de circulation des Coteaux retoqué et le nouveau plan de circulation installé sans concertation ???

+La construction de 99 logements avenue Jean Jaurès avec une maison médicale, sans concertation avec la population environnante, sans avoir informé les médecins et infirmières du quartier ????

+La construction de plusieurs immeubles est prévue sur l'avenue Jean Jaurès alors qu'il y a de moins en moins de commerçants, que la BNP a quitté le quartier, et que la Caisse d 'Épargne n'accepte plus de nouveaux clients.

          -  L'immeuble en retrait de la poste sera rasé pour être remplacé par un nouvel immeuble.

           - Les locaux anciennement FADI seront également remplacés par un immeuble.

           - Le garage REY et le pavillon en meulières vont disparaître pour être aussi remplacés par un immeuble ??? 

           - Le bar « le chien qui fume » bouge en ce moment ???

            La construction de tous ces immeubles dénature notre quartier.

    

            +Les nouveaux appartements n'impacteraient que le collège. Nous demandons à voir ???

Et les écoles, auront-elles assez de place pour accueillir tous ces enfants ??

La maternelle Jean Jaurès compte maintenant 4 classes (l'effectif de la grande section est partagé en deux et fonctionne soit dans la même salle, soit par moitié dans la bibliothèque).

Cette maternelle n'a plus de place et nos petits des environs sont obligés d'aller se faire inscrire à la maternelle Jules Guesde.

Rappel – Souvenir : Nos dirigeants locaux, il y a à peu près dix ans, avaient décidé de fermer cette maternelle et de donner les locaux au collège. Heureusement, les habitants du quartier se sont opposés à cette transaction et notre petite maternelle est toujours là et bien là.

 

             +Les habitants du quartier ont l'impression d'être « les oubliés » de la ville.

Nos trottoirs sont abîmés à cause de l'usure et ont grand besoin d'une importante réfection.

             +Qui se préoccupe de l'insécurité au bout de la rue de l'Union, qui a engendré un point de deal ???

             +Qui se préoccupe des problèmes de transport sur l'Avenue Jean Jaurès et en particulier du bus n° 9 qui est complètement saturé ???

Comment se déplaceront les nouveaux habitants du quartier ?

                      Faudra-t-il se battre pour monter dans le bus n°9 ???            

            +Que vont devenir les anciens du quartier, s'il y a de moins en moins de commerces, s’ils sont obligés d'aller au centre-ville pour trouver ce dont ils ont besoin : ils n'ont plus qu'à mourir !!!                       

                    Collectif d'habitants de la rue de l'Union et de l'avenue Jean Jaurès

 

Jeunesse : mourir dans la boue n’est pas une aventure décidée par des vieux au prix de la vie de la Jeunesse

 

Publicité criminelle

 

 

« Faire de son métier une aventure », c’est sous ce slogan que l’armée de terre recrute par affiche et messages sur les réseaux sociaux. La campagne est illustrée par des vues de militaires en action, suggérant le jeu de piste, la mécanique de précision, le voyage exotique ou le scout en pleine course d’orientation.

         En fait d’aventure, la carrière des armes consiste au mieux à s’ennuyer sans fin dans une caserne, et au pire en des actions de police contre des populations terrorisées, là où l’impérialisme français a des intérêts à défendre. Et, lorsque l’armée a besoin de chair à canon, elle se termine par une ligne sur un monument aux morts.