Prendre l’air, respirer, faire un break
Un peu d’espace
Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .
Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.
Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique
Les prochaines permanences prévues :
-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.
-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.
Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.
Beyrouth-sur Seine, Sabyl Ghoussoub, chez Stock
Voilà le dernier livre de l’écrivain d’origine libanaise, vous vous en seriez douté, Sabyl Ghoussoub, Beyrouth-sur Seine, paru chez Stock. Il a obtenu le prix Goncourt des lycéens.
C’est un livre très particulier, rédigé à partir du questionnement de ses parents d’origine libanaise. Autant le dire, ils n’ont jamais vraiment quitté le Liban.
Le Liban, une création artificielle, résultat de l’éclatement de l’empire ottoman. Le Liban avec ses multiples fractures et ses déchirements, particulièrement depuis 50 ans.
Que de déchirements et d’horreurs pour ce petit pays, pourtant tourné sur le vaste monde des mélanges, la Méditerranée, la France, depuis des temps anciens, la France qui en fit un protectorat.
C’est cette histoire qui traverse la vie de ses parents, et finalement de l’auteur lui-même, même s’il a grandi en France.
Ce récit est donc un récit sur le déracinement, même si ce mot n’est finalement pas tout à fait juste. Certes l’arbre a été déterré, ses racines emportées, mais le Cèdre vit toujours, dans le même rapport de l’unijambiste avec sa jambe disparue.
Je n’insisterai pas sur ce que le récit apporte à l’histoire, à sa connaissance.
La construction elle-même de Beyrouth-sur-Seine, si elle est bien particulière, est finalement seulement une image de la fragmentation libanaise que porte les Libanais de Beyrouth, de Paris, ou de la terre entière.