Question frein, qui mène le véhicule de la Ville dans le mur ?
Qui porte le képi à Argenteuil ?
« Je refuse d’entrer dans [le] jeu [du comité Jean-Vilar]. On a affaire à
des Ayatollahs ! Ils nous baladent, comme ils nous ont baladés avec le projet
Labrière et la Croix-Rouge. Ce sont d’anciens soixante-huitards qui sont nés
avec le frein à main. Il faudrait que la justice dise que les recours abusifs
sont punissables. » Georges Mothron
(La Gazette Val d’Oise, le 3 avril 2023, article de Daniel Cholet)
Voilà
le genre d’argument que le maire d’Argenteuil oppose aux combattants de son
projet calamiteux Fimmu de liquidation des bords de Seine et de l’espace Jean
Vilar.
Question « ayatollahs », il se retrouve ainsi aux côtés de l’ancien premier
ministre de Mitterrand, Mauroy, qui désignait honteusement de cette façon les
grévistes de l’usine Peugeot de Poissy au début de 1983.
Quant
aux « anciens soixante-huitards », nous sommes heureux pour notre part,
d’avoir vécu ces évènements qui nous firent la démonstration que lorsque la
jeunesse se mobilise et qu’il y a 9 millions de grévistes, tout devient
possible.
Je
pourrai dire à monsieur Mothron que, lorsque des jeunes se posaient alors mille
questions et rêvaient de changer le monde, l’auteur devenu maire en était
encore à jouer aux billes. Je préfère dire que même si c’est son droit absolu de l'être,
il est profondément réactionnaire, et pour revenir à notre sujet, qu’il a une
oreille très attentive aux sornettes des promoteurs prêts à raconter monts et
merveille à qui veut bien les entendre. Dominique MARIETTE