La
première affiche des Cinglés
« Il y a 35 ans naissait Lumière d'Argenteuil, une brocante autour du
cinéma, née de la rencontre d'un collectionneur de cinéma Pierre Lacroix et de
moi, animateur d'un ciné-club de la MJC. L'affiche fut réalisée par ma collègue
Michelle en sérigraphie, nous l'avons tirée puis collée sur les murs de la
ville et ailleurs. Elle avait un sous-titre qui nous avait été inspiré par J.C
Averty, Les Cinglés du Cinéma et c'est lui qui a perduré. Nous ne nous doutions
pas que l'expérience allait durer aussi longtemps, nous étions enthousiastes et
déterminés mais nous ne nous doutions pas que nous rencontrerions un tel succès
auprès des amateurs de cinéma et même de cinématographe. Ce fut un plaisir et
un enchantement que de rencontrer autant de de passionnés, de spécialistes, de
savoir-faire et d'amour du septième art dans notre salle des fêtes Jean Vilar.
Pendant trois jours, le cinéma rayonnait dans cette salle, avec des visiteurs
venus d'un peu partout en Europe et même d'autres continents. Beaucoup de
personnalités du cinéma nous ont soutenus, la liste est longue et j'en
oublierais en route , mais j'en ressortirai deux, les doyens en quelque sorte,
une comédienne, centenaire aujourd'hui dont la gentillesse et la simplicité
resteront à jamais gravées dans ma mémoire, Madame Micheline Presle et un
réalisateur qui s'approche de la centaine et qui fut président de la
Cinémathèque française, homme charmant et connaisseur affiné des rouages du cinématographe
dont je prends toujours le même plaisir à revoir son Escalier C. Aujourd'hui
cette Lumière d'Argenteuil s'est éteinte, pour des raisons multiples,
vieillissement, renouvellement des exposants, passion déclinante, nouvelles
technologies mais aussi et surtout la suppression de la salle magique qui partira
en emportant avec elle tous ses souvenirs et tous ces moments inoubliables que
nous avons partagé avec ces visiteurs et ces exposants si gentils. Une page est
tournée... »
Mon
commentaire :
« Bonjour José, bonjour à tous, je comprends ta tristesse. Tu me
permettras je pense de diffuser ton texte sur mon blog. Il faut que tout cela
soit connu et partagé. Quant à la salle Jean Vilar, notre salle des fêtes, elle
est encore debout. Pour moi, elle est aussi le souvenir de mon retour à
Argenteuil en 1975, et des soirées au balcon pour le ciné-club animé par notre
très regretté René Chausson, Dominique »