Argenteuil mardi 28 mars. Se rassembler pour la défense de l’espace Jean Vilar et d’une salle des fêtes communale à Argenteuil. Rappel des raisons que nous avons tous de nous rassembler ce soir-là. (3)

 

Un projet uniquement guidé par la recherche du profit

 

 

Le critère fondamental des initiatives des promoteurs est la recherche du profit. Le projet Fim-mu n’échappe pas à cette loi du capitalisme financier. L’intérêt social y est totalement absent, si l’on entend par « social » l’utilité véritable pour le progrès et le bien être des habitants.

         Imaginons que cet investissement aboutisse. Cela permettrait certes la réalisation du profit escompté, grâce au véritable gras du projet : la construction de logements hauts de gamme. Le reste n’est qu’accessoire. Les coques commerciales, le multiplex, la salle de spectacle privée prévus permettent d’être profitables avec un coût d’investissement limité. Qu’importe que les projets ferment rapidement, que le multiplex ait une fréquentation très faible, et que la salle de spectacle soit peu utilisée.

         Quant aux initiateurs du projet, les financiers, les concepteurs, et les élus l’ayant cautionné, ils auront retourné depuis longtemps dans leurs quartiers huppés, ou regarderont leur blockhaus depuis les étoiles.

         En revanche, ce sont les habitants d’Argenteuil qui supporteront les dégâts d’une réalisation désastreuse. Entre les profits et les intérêts de la population d’aujourd’hui et de demain, il n’y a pas d’échappatoire, il faut choisir. DM

Retraites : et maintenant ? Ce que fait le gouvernement, les grèves des travailleurs peuvent le défaire !

 

La généralisation des grèves est la seule voie

 

 

Le théâtre est terminé pour le moment à l'Assemblée nationale, qui n'est que le paravent de la dictature de la bourgeoisie. La motion de censure a été rejetée même si Macron a eu chaud aux fesses. Comme s’il y avait un quelconque espoir pour le monde du travail dans cette mascarade, où le RN, des députés de droite et le réactionnaire de Courson ont joué leur partition. Ce jeu est un piège.

         Loin de là, pour contester Macron, sa réforme et renverser l'ensemble de la politique anti-ouvrière de l'État, c'est la généralisation des grèves vers laquelle il faut se diriger !

 

49.3 : ce que Macron-Borne font, la rue peut le défaire

Dès maintenant, préparons la grande journée de grève et de manifestation du

Jeudi 23 mars

RDV Bastille 14 heures

En direction de l’Opéra

 

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd'hui mercredi 22 mars, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Ils peuvent aussi à Argenteuil et la région, joindre : MDommarie@aol.com

Argenteuil, éducation, Val-Nord, collège Claude Monet : quand l’État rajoute des difficultés supplémentaires à des élèves qui n’en ont pas besoin

 

Un aspect de l’abandon de la jeunesse des quartiers populaires

 

 

Il y a la lutte contre la réforme des retraites, la revendication de hausses substantielles des salaires. Mais il y a aussi le combat pour la défense des services publics utiles à la population. Et en bonne place dans ce combat, celle pour le service public d’éducation malmené depuis des années. Les attaques qui le visent s’accélèrent même aujourd’hui.

         Le collège Claude Monet dans le quartier du Val d’Argenteuil-Nord est menacé d’une diminution notable de ses moyens d’enseignement pour la rentrée prochaine. Réduire les heures allouées au collège, c’est ipso facto augmenter le nombre d’élèves par classe : passer de 24-25 à 28 voire 30 si rien n’est fait. C’est aussi réduire le nombre d’options.

         C’est ce que les parents d’élèves, les enseignants et les personnels du collège dénoncent, comme ils l’ont fait une nouvelle fois ces jours derniers.

         Ce collège n’a pourtant pas besoin de cela. Il relève du dispositif « Réseau d’Éducation Prioritaire Renforcé ». Cela signifie théoriquement que davantage de moyens lui sont accordés.

         Cette appellation est donc de plus en plus du bluff.

         Le collège Claude Monet est un des deux collèges du quartier périphérique d’Argenteuil dit du Val-Nord. Un quartier populaire où les habitants se battent pour leurs enfants. À la différence de l’action de l’État sous ses différentes formes. Des commerces réduits. De nombreux services publics supprimés les uns après les autres. Et cerise aigre sur le gâteau, la fermeture programmée au 1^er avril prochain de la médiathèque Desnos pour un très long moment sans solution alternative. Et il faut que l’Éducation nationale y ajoute sa petite contribution de mépris.

         Soyons aux côtés des parents, des enseignants, et des personnels d’éducation du collège Claude Monet pour qu’il conserve ses moyens d’enseignement déjà très insuffisants. DM