mercredi 22 mars 2023

Argenteuil, éducation, Val-Nord, collège Claude Monet : quand l’État rajoute des difficultés supplémentaires à des élèves qui n’en ont pas besoin

 

Un aspect de l’abandon de la jeunesse des quartiers populaires

 

 

Il y a la lutte contre la réforme des retraites, la revendication de hausses substantielles des salaires. Mais il y a aussi le combat pour la défense des services publics utiles à la population. Et en bonne place dans ce combat, celle pour le service public d’éducation malmené depuis des années. Les attaques qui le visent s’accélèrent même aujourd’hui.

         Le collège Claude Monet dans le quartier du Val d’Argenteuil-Nord est menacé d’une diminution notable de ses moyens d’enseignement pour la rentrée prochaine. Réduire les heures allouées au collège, c’est ipso facto augmenter le nombre d’élèves par classe : passer de 24-25 à 28 voire 30 si rien n’est fait. C’est aussi réduire le nombre d’options.

         C’est ce que les parents d’élèves, les enseignants et les personnels du collège dénoncent, comme ils l’ont fait une nouvelle fois ces jours derniers.

         Ce collège n’a pourtant pas besoin de cela. Il relève du dispositif « Réseau d’Éducation Prioritaire Renforcé ». Cela signifie théoriquement que davantage de moyens lui sont accordés.

         Cette appellation est donc de plus en plus du bluff.

         Le collège Claude Monet est un des deux collèges du quartier périphérique d’Argenteuil dit du Val-Nord. Un quartier populaire où les habitants se battent pour leurs enfants. À la différence de l’action de l’État sous ses différentes formes. Des commerces réduits. De nombreux services publics supprimés les uns après les autres. Et cerise aigre sur le gâteau, la fermeture programmée au 1er avril prochain de la médiathèque Desnos pour un très long moment sans solution alternative. Et il faut que l’Éducation nationale y ajoute sa petite contribution de mépris.

         Soyons aux côtés des parents, des enseignants, et des personnels d’éducation du collège Claude Monet pour qu’il conserve ses moyens d’enseignement déjà très insuffisants. DM

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