Armes barbares, répression policière d'État
Amnesty international, avec d'autres ONG, demande aux États la signature d'un traité prohibant l'utilisation des balles en caoutchouc utilisées par les polices du monde.
Amnesty rappelle les 2 500 blessés en France pendant le mouvement des gilets jaunes, dont certains mutilés par des tirs de LBD. L'ONG met aussi en cause une société française qui a fourni des armes pour réprimer les manifestations au Liban des années 2019-2020 qui avaient fait au moins 1 000 blessés. Selon ce rapport, 90 % des blessures de balles en caoutchouc atteindraient la tête, le cou, les yeux, le thorax ou l'abdomen, les parties génitales.
Que ce soit avec des armes supposées non-létales, comme les LBD, grenades de désencerclement et autres, ou avec des armes à feu en Iran et aux États-Unis, la répression policière est barbare. Comme le disait Engels, « l'État est avant tout une bande d'hommes en armes ».