vendredi 17 mars 2023

Argenteuil, culture, cinéma, un mauvais coup supplémentaire qui se confirme

 

La catastrophe se poursuit

 

 

Aujourd’hui c’est une certitude. Les Cinglés du cinéma n’auront pas lieu cette année. Empêché par le Covid, mis à mal et réduit l’an passé par la neutralisation du complexe Jean Vilar, le voilà disparu en 2023. On n’imagine pas qu’il puisse renaître demain de ces mauvais coups successifs.

         Municipalité étonnante. Un Salon des numismates dépaysé, un Salon du Livre et des Lecteurs méprisé, et maintenant un évènement qui portait loin la réputation d’Argenteuil supprimé après des décennies d’existence à la grande satisfaction de tous.

         Le projet Fiminco-municipalité accentue ses dégâts. Ce promoteur avec la municipalité d’Argenteuil aura déjà réussi, alors que rien n’est finalement concrètement engagé, à porter un coup majeur contre la vie associative et culturelle locale.

         La lutte se poursuit plus que jamais contre ce projet calamiteux et destructeur. DM

 


 

jeudi 16 mars 2023

La grève, arme des travailleurs. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

La grève, arme des travailleurs

15 Mars 2023

Depuis le début du mouvement sur les retraites, des millions de travailleurs ont participé au moins à une manifestation, à un débrayage voire à une journée de grève.

 

Ils viennent du public comme du privé, des grandes entreprises comme des plus petites, de Paris comme de la province. Certains sont en CDI mais d’autres en CDD, en intérim ou en stage. Pour beaucoup, c’est leur premier combat. Partout dans les ateliers et les bureaux, les discussions se multiplient et partout les consciences sont en train de changer. Pour tous, les retraites sont la goutte d’eau de trop, après la flambée des prix et le gel des salaires.

Mais pour faire reculer le gouvernement et le grand patronat, de nombreux travailleurs ressentent que les journées d’action ne suffisent pas et qu’il faudrait passer à la vitesse supérieure. Mais que faire ? Depuis le 7 mars, certains ont décidé de continuer la grève, comme les éboueurs, les cheminots et les raffineurs. Aller vers une grève dure et déterminée dans tous les secteurs serait la voie à suivre. C’est même ce que craint le plus le grand patronat, au point que des capitalistes, notamment à Stellantis et Continental, ont mis en chômage technique un grand nombre de leurs usines le 7 mars, voire les jours qui ont suivi.

Les travailleurs représentent en effet une force colossale. Qu’ils soient de la métallurgie, du commerce, de la pétrochimie, du nettoyage, des banques, des hôpitaux, des transports, qu’ils soient ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs, conducteurs, informaticiens, caissières, secrétaires, aides-soignants, etc., ils sont à la base du fonctionnement du moindre rouage de la société.

La force de la grève générale n’est pas qu’elle bloque l’économie, c’est avant tout qu’elle bloque la machine à faire du profit et qu’elle touche directement le grand patronat au portefeuille, là où cela lui fait le plus mal. De plus, la grève libère les travailleurs de leur poste de travail auxquels ils sont enchaînés physiquement et même mentalement pendant toute la semaine. Elle leur donne le temps de s’organiser, de discuter entre eux et de remettre en cause tout ce qui ne va pas. Avec elle, tout devient possible !

Si la force du patronat est de posséder les entreprises, la force des travailleurs est de les faire tourner. Eux qui sont l’immense majorité deviennent 10 000 fois plus puissants que l’infime minorité des capitalistes, quand ils se lancent tous ensemble dans le combat et dans la grève.

                                                        Arnaud LOUVET (Lutte ouvrière n°2850)

 

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui jeudi 16 mars, de 18 h. à 18 h.30, centre commercial, terrasse du Val-Nord ;

-vendredi 17 mars, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord ;

-et de de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 18 mars, de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux,

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 19 mars, de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du centre ;

Et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-lundi 20 mars, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à Saint-Gratien ;

-mercredi 22 mars, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 229  et dès demain la n°230 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Ils peuvent aussi à Argenteuil et la région, joindre : MDommarie@aol.com

 

Argenteuil, le 16 mars, un succès, et le 17, la mobilisation continue

Les cochonneries que Macron fait, la rue peut les défaire

 

Déterminés

Ils ne le sont pas moins, avant l’effort, le réconfort

C’est un nombre important de manifestants qui ont battu le pavé hier. Certes moins que mardi dernier, mais davantage que samedi. Des manifestants toujours en colère et toujours déterminés.

         Quel que soit ce qui se passera dans les sphères parlementaires dans les jours qui viennent, Macron ne pourra pas effacer les millions de manifestants et de grévistes différents qui ont manifesté depuis près de deux mois. Il ne pourra pas gommer d’un coup de baguette magique les centaines et les centaines de milliers d’habitants qui se sont éveillés à bien des questions sociales nouvelles pour eux. Ce capital est essentiel pour la suite. C’est avec eux comme avec tous qu’il faut entamer ou poursuivre la discussion.

         Aujourd’hui à Argenteuil, l’école élémentaire Jean-Jacques Rousseau dans le quartier des Champioux est fermée. Les enseignants veulent discuter avec les parents et tous ceux qui veulent les rejoindre, de la suite du mouvement.

         Les parents d’élèves de cette école sont des travailleuses et des travailleurs comme le sont les enseignants. Et les sujets à débattre vont bien au-delà du rejet de la réforme Macron. Ils concernent les revenus à la dérive actuellement avec la hausse des prix, l’École et les attaques qu’elle a subies depuis des années, et bien d’autres choses…

         La meilleure façon pour en discuter est effectivement de se rencontrer, et de continuer à le faire, aujourd’hui dans cette école, et partout dans les jours qui suivront. DM