dimanche 8 janvier 2023

Santé : le numéro présidentiel ne fait pas illusion

 

Une refondation qui ne peut venir ni de Macon ni de son État


 Les Fossoyeurs ne sont pas seulement dans les Ehpad

Dans un sondage commandé par le quotidien Les Échos, plus de la moitié des personnes interrogées estiment avoir un accès « compliqué, long et partiel » à la santé. Il faut y ajouter les 12 % qui disent ne pas avoir du tout accès aux soins.

         Pas étonnant que Macron, venu faire un discours à l’hôpital d’Évry sur une refondation du système de santé à coup de promesses vagues, ait rencontré le scepticisme des hospitaliers.

         Les gouvernements ne peuvent pas à la fois étrangler financièrement les hôpitaux publics et assurer un fonctionnement satisfaisant du système de santé.

 

Les prochaines permanences prévues.

-Aujourd’hui dimanche 8 janvier, de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du Centre,

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-mercredi 11 janvier, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

Réservez vos places dès maintenant

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre :

Mdommarie@aol.com

Le petit commerce sous la pression des trusts de l'énergie : débat sur BFM-TV Maurice Dabat, porte-parole de Lutte ouvrière

Argenteuil, séniors de la Ville, faudra-t-il en venir à faire une souscription ? Une situation qui a déjà trop duré

 

On imagine mal qu’ils s’en lavent les mains

Il n’y a pas une bonne machine à laver la vaisselle dans la cuisine du 3ème étage de l’hôtel de ville ?

L’existence de deux résidences pour les anciens à Argenteuil depuis des décennies est une excellente chose, qui permet à des habitants âgés de vivre dans des conditions matérielles et morales extrêmement satisfaisantes. Rien que de normal, mais rare aujourd’hui. Mais l’objet de la présente brève est ailleurs.

         Nous l’avons déjà signalé sur le présent blog. Cela fait des mois et des mois que la machine à laver la vaisselle de la résidence Croizat du Centre- ville ne fonctionne pas correctement. Elle ne lave pas à la température nécessaire. La machine doit être remplacée d’urgence… Une urgence qui dure depuis 6 mois, 8, un an ?

         Depuis le début de l’épidémie Covid, des obligations diverses d’hygiène ont été imposées d’une façon légitime dans ces résidences. Et cette question d’une machine capable de laver en éradiquant les éventuels virus n’a toujours pas été réglée ?

         Faudra-t-il organiser la présence de résidents lors du prochain conseil municipal du 15 février prochain pour déboucher et laver les oreilles des édiles ? DM

RATP réseau bus : proposition indécente. Deux syndicats ont fini par signer, mais le problème reste entier. Ces signatures n’engagent pas les conducteurs.

                   RATP réseau bus : proposition indécente

04 Janvier 2023

La direction de la RATP revient à la charge pour obtenir un accord avec les syndicats concernant la révision – ou plutôt la dégradation brutale – des conditions de travail des 16 000 conducteurs de bus.

Elle a déjà imposé, depuis le 1er août, une hausse de la moyenne quotidienne de travail équivalant à 120 heures en plus par an selon la direction, à 190 heures selon la CGT. Elle a au passage supprimé une prime de 12 euros net sur les services coupés en deux parties, dont l’amplitude peut aller jusqu’à 11 heures. D’autres compensations liées aux horaires ont aussi été supprimées.

Maltraiter ainsi les travailleurs a fait monter non seulement le chiffre des démissions, mais aussi celui des grèves. Plusieurs journées ont été assez suivies, et tous les jours des travailleurs débrayent 59 minutes ou se mettent en grève sur une partie des services en deux parties.

La direction, n’ayant trouvé aucun syndicat prêt à signer, revient donc avec une proposition de compensation financière plus élevée. Elle annonce une augmentation de 290 euros par mois, mais c’est en additionnant la revalorisation d’une prime et la conversion d’une autre prime en salaire. En réalité, cela tourne autour de 220 euros net en plus par mois. Et cela ne concernerait pas les futurs embauchés !

Ces 200 et quelques euros, elle les doit depuis longtemps aux travailleurs, et même bien plus, et il n’est pas question d’accepter une quelconque dégradation des conditions de travail en contrepartie, entre autres en voulant supprimer trois repos en 2023, puis six en 2024.

Ce retour de la négociation a surpris beaucoup de monde, d’autant que certains syndicats le présentent comme une victoire, en insistant sur le montant financier. La direction fait évidemment le calcul qu’une signature de syndicats fera baisser les grèves, qu’elle appelle avec mépris « grèves de complaisance », sur les horaires les plus rejetés ; et que, du même coup, elle ferait aussi mieux passer le transfert en filiale en 2025.

Les conducteurs n’ont aucune raison de se sentir engagés par un accord direction-syndicats. Accord signé ou pas, les travailleurs ont au contraire toutes les raisons de combattre toutes les attaques de la direction.

                                               Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2840)

Jérusalem : provocations contre les Palestiniens

 

Les provocateurs

 

Itamar Ben-Gvir, le nouveau ministre israélien de la Sécurité nationale, connu pour ses positions d'extrême droite et ses provocations contre les Palestiniens, a été se pavaner devant les caméras sur l'esplanade des Mosquées dans la vieille ville de Jérusalem.

         Ce nouveau gouvernement de Netanyahou montre qu'il entend poursuivre la politique d'annexions et flatter les milieux juifs intégristes.