samedi 31 décembre 2022

Dominique, à ses potes de LO et autres amis d'Argenteuil et d'ailleurs, petit bilan 2022

 

Une année mi-figue mi-raisin




 

Cette année 2022 a été pour moi celle de mes 70 ans. Certes, c’est voir par le petit bout de la lorgnette, mais cela marque tout de même lorsque l’on mesure le temps qui passe, celui déjà parcouru, et celui qui nous reste. Fermons la parenthèse…

         Le climat social a commencé à changer avec la montée des tensions internationales, la Guerre, l’inflation et la nécessité de contrer le recul du niveau de vie… et de la société.

         Dans ce cadre, nous avons fait cette année de belles campagnes électorales, lors des Présidentielles avec Nathalie, et les législatives.

         À un tout autre niveau, local cette fois, nous avons partagé le sort de la population confrontée non seulement à la situation générale mais également à l’impéritie et au large mépris d’une municipalité qui fait tout ce qu’elle peut pour être haïe par la population. On a pu le constater à l’occasion du « coffret des anciens ».

         Nous concernant, elle a réussi à donner son accord pour notre banquet annuel six semaines seulement avant la date retenue, alors que nous lui avions écrit huit mois plus tôt, et qu’il nous faut bien des mois pour le préparer sérieusement. C’était une gageure, mais nous avons gagné.

         Le combat pour le maintien de l’espace Jean Vilar a connu sa sixième année. Il continue autour du vaillant Comité Jean Vilar qui tient le coup.

         Notre groupe d’Argenteuil a le moral je crois. Il s’est même étoffé grâce au volontarisme de chacun.

         Liliane nous a quittés, et elle nous manque. J’ai l’impression de continuer à la croiser le dimanche devant Intermarché et le marché Héloïse.

         Cette année, nous avons retrouvé notre vraie fête dont l’abandon en 2020 et 2021 a été un manque pour tous.

         En cette fin d’année, une pensée particulière pour tous les travailleurs de la CGT historique de l’usine PSA-Stellantis de Poissy victimes de l’exclusion de leur syndicat par la Fédération de la métallurgie CGT. Bien des militants de cette confédération à laquelle j’adhère ont également été à leurs côtés. D’autres ont regardé ailleurs. Cela ne doit pas les étonner que je n’aie guère envie de les croiser, et encore moins de discuter avec eux.

         Bon, je m’arrête. À l’année prochaine, à demain. Amitié à tous mes camarades, à tous mes amis, Dominique

Grande-Bretagne : vive les grèves !

                      Grande-Bretagne : vive les grèves !

28 Décembre 2022

La vague de grèves sur les salaires, initiée par les cheminots britanniques au printemps et renforcée par de nouvelles catégories de travailleurs cet automne, est montée en puissance en décembre, avec plus d’un million de grévistes dans le public comme dans le privé.

La grève des infirmières, les 15 et 20 décembre, a été spécialement remarquée et soutenue par la population. Applaudies pour leur dévouement pendant la crise du Covid mais toujours sous-payées, elles revendiquent 19 % d’augmentation pour rattraper le retard pris sur l’inflation depuis dix ans. Elles exigent aussi une amélioration de leurs conditions de travail, alors que le système de santé (le NHS) se délabre, avec 50 000 postes vacants, 25 000 lits fermés en douze ans, et des millions d’interventions médicales en attente.

Jusqu’à il y a peu, des infirmières se disaient qu’elles ne pouvaient pas se permettre de faire grève. Mais ce qui se dit sur les piquets de grève est désormais l’inverse : à la fois pour leur compte en banque et pour le bien-être des patients, une majorité ont compris qu’elles ne peuvent pas se permettre de ne pas faire grève !

Face à cette contestation, le gouvernement prétend qu’il ne dispose pas des 9 milliards de livres nécessaires pour satisfaire les revendications des infirmières, ni des 28 milliards nécessaires pour satisfaire celles de l’ensemble des fonctionnaires. Comme si les gouvernements n’avaient pas su trouver 400 milliards lors de la récession de 2008, puis autant pendant la pandémie pour voler à la rescousse des capitalistes ! Le mépris du ministre de la Santé est patent : il n’a accepté de rencontrer la leader de leur syndicat, le RCN, que pour lui annoncer qu’il refusait de parler salaires. De quoi consolider l’appui populaire aux infirmières qui, en Angleterre, ont déjà revoté la grève pour les 18 et 19 janvier.

Dans le transport et les services postaux aussi, les nombreuses journées de grève programmées fin décembre ont été suivies par des dizaines de milliers de travailleurs. Car dans les chemins de fer comme dans la distribution du courrier, non seulement les patrons affichent des bénéfices confortables mais ils conditionnent toute augmentation de salaire à des réorganisations synonymes de suppressions d’emplois et d’exploitation accrue. Le succès des mouvements récents, en dépit de la campagne de dénigrement à leur encontre, montre que ce chantage ne passe pas.

Des chauffeurs de bus à la police des frontières, les catégories de travailleurs en grève ces dernières semaines de l’année 2022 ont été diverses, car aucune n’est épargnée par le recul des salaires réels face à la hausse des prix. Le quotidien pour des millions de travailleurs pauvres est fait de privations sur le chauffage et la nourriture. Les files d’attente aux banques alimentaires s’allongent et, dans certaines communes, des salles municipales accueillent désormais celles et ceux qui ont trop froid pour rester chez eux.

Le calendrier des grèves prévues en janvier, déjà fourni, devrait se remplir professions et de nouveaux secteurs votent la grève. C’est la preuve que, pour une large partie des travailleurs, la situation est trop grave pour rester l’arme au pied en attendant les législatives de 2024 et le retour éventuel des travaillistes au pouvoir.

Mais la multiplication de grèves ponctuelles et dispersées n’est pas encore le mouvement d’ensemble nécessaire pour que le monde du travail impose ses intérêts contre ceux des capitalistes. Or les dirigeants syndicaux ne poussent pas vers un tel mouvement. Sous la pression du gouvernement qui les accuse de synchronisation illégale des grèves, ils ont décommandé celles prévues le 24 décembre chez les ambulanciers et les agents de nettoyage des trains, en se gardant bien de consulter les travailleurs concernés.

Pour éviter des mouvements aussi massifs qu’en cette fin d’année, le gouvernement conservateur affiche son intention de durcir encore la législation anti-grève. Raison de plus pour que les travailleurs se donnent les moyens, en 2023, d’unir leurs combats en une lutte d’ensemble !

                                              Thierry Hervé (Lutte ouvrière n°2839)

Stellantis et les collectivités : Des millions pour les milliardaires

 

Franchement, ils faisaient pitié

 

 

La Région Bretagne et Rennes Métropole ont accordé une subvention de 3,8 millions d’euros au groupe Stellantis « pour soutenir le projet d’un nouveau véhicule à la Janais (usine de Rennes de Stellantis) en 2025 ».
Il est scandaleux que l'argent de la collectivité, qui manquera aux services publics, aille enrichir une entreprise multimilliardaire comme Stellantis qui déclare déjà plus de 21 milliards de bénéfices en 18 mois (13,4 milliards en 2021 et 8 milliards pour le 1er semestre 2022).
Un groupe qui n’a cessé de supprimer des emplois à la Janais tout en bénéficiant du soutien des collectivités locales.

Grande-Bretagne, comme en France, des grands bourgeois qui ne connaissent de la réalité sociale que celle de leur classe

 

Sunak : le coup de com fait flop

 

 

Rishi Sunak, Premier ministre conservateur du Royaume-Uni, a tenté de redorer son image en se faisant filmer en train de servir des repas à des personnes nécessiteuses. Mais les caméras l’ont montré demandant, tout sourire, à l’une d’entre elles dans quoi elle travaillait et quels étaient ses projets pour la période des fêtes… La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux, réduisant à néant son opération de relooking compassionnel.

Le mépris de cet ex-banquier, époux d’une héritière multimillionnaire, pour les travailleurs pauvres crève l’écran dès qu’il ouvre la bouche… Comme pour Macron en France, c’est un mépris de dingue !

vendredi 30 décembre 2022

Droit de grève en France : 1864-… ? Rien n’est jamais acquis

                                    Rien n’est jamais acquis

28 Décembre 2022

Rejoignant le chœur des anti-grévistes, suite au mouvement des contrôleurs de la SNCF, Macron a profité de l’occasion pour demander au gouvernement de « réfléchir à la mise en place d’un cadre pour assurer la continuité des services publics en toutes circonstances ». En clair, de porter de nouveaux coups au droit de grève.

Celui-ci est déjà très encadré pour les cheminots comme pour d’autres catégories de travailleurs, qui doivent se déclarer grévistes 48 heures à l’avance. À défaut de pouvoir interdire purement et simplement le droit de grève, Macron aimerait sans doute pouvoir leur imposer un service minimum garanti ou des périodes où la grève serait impossible, comme c’est le cas dans plusieurs pays.

Les travailleurs ont toujours eu à lutter pour imposer au patronat et à l’État à son service le droit de s’organiser et de se mettre en grève pour défendre leurs intérêts. Le droit de grève a beau être inscrit dans la Constitution depuis 1946, le patronat et les gouvernements à son service n’ont pas attendu Macron pour le remettre en cause. Au nom d’un droit au service public que leur politique s’acharne à détruire, ils imposent bien des limitations de fait.

Ainsi, depuis 2001, un accord à la RATP oblige les grévistes à se soumettre à une procédure longue et compliquée avant de pouvoir effectivement se mettre en grève. En 2007 et 2008, le gouvernement de Sarkozy a fait passer une loi sur le service minimum assuré, qui étend les restrictions au droit de grève à d’autres secteurs. Depuis cette date, les professeurs des écoles par exemple, doivent eux aussi se déclarer grévistes 48 heures à l’avance. D’autres mesures entravent le droit de grève, comme la réquisition des travailleurs, courante à l’hôpital, mais qu’on a également vu imposer dans les raffineries en octobre dernier.

Alors que l’économie s’enfonce dans le chaos, patronat et gouvernement cherchent à désarmer les travailleurs. La grève est l’arme par excellence de la classe ouvrière : elle ne doit se laisser ni désarmer ni diviser.

                                          Camille PAGLIERI (Lutte ouvrière n°2829)

Les prochaines permanences prévues.

-Ce soir vendredi 30 décembre : de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou, une permanence qui permet de livrer à ceux qui le souhaitent notre hebdomadaire paru hier jeudi ;

-Lundi 2 janvier 2023, centre commercial de la cité des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 4 janvier, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

Réservez vos places dès maintenant

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre :

Lo.argenteuil@gmail.com