mardi 27 décembre 2022

Grande-Bretagne, Rwanda, une décision abjecte digne des pires esclavagistes

 

Honte et malédiction !

 

Un lecteur de notre page Facebook a laissé un commentaire du lien d’un article que nous avons posté suite à la décision honteuse rendue par la « justice » (Honte et malédiction à elle) confirmant la décision du gouvernement britannique d’expulsion de migrants sans-papiers vers le Rwanda, quelle que soit l’origine de ces migrants. Et vers le Rwanda dont le nom porte tellement de souvenirs d’inhumanité. C’est bien volontiers que nous reprenons ce commentaire. DM

"La Haute Cour de justice britannique vient de valider les expulsions vers le Rwanda des demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, quelle que soit leur nationalité." C'est un procédé abject. De mémoire, même les Etats-Unis quand ils rejetaient une grande partie des immigrants qui se présentaient à Ellis Island ou ailleurs, avaient la décence de les faire revenir à leur point de départ. Quand en 1994, la France de M. Pasqua avait expulsé vers le Burkina Faso une poignée de personnes (dont aucun Burkinabé) "intégristes islamiques" qu'elle suspectait de terrorisme, et dont certaines ont été ensuite reconnues innocentes, il y avait eu, de mémoire, quelques protestations, mais étouffées par l'objectif partagé de protéger le pays du risque d'une vague d'attentats. Au Royaume-Uni, quel étrange objectif justifierait d'envoyer au Rwanda des personnes de tous pays ?!...

Argenteuil, une politique artistique, métaphore d’une tromperie profonde

 

Tout cela dans l’intérêt de l’Impressionnisme ? Mon œil !

 

 Argenteuil et Caillebotte

La municipalité d’Argenteuil aime, je dirais même plus, adore le street-art, qui concerne plus communément la production sur les façades de représentations en trompe-l’œil.

         Quelle jolie expression celle de « trompe-l’œil » qui s’applique en l’occurrence tellement bien à Argenteuil.

         Oh, nous n’avons rien à redire aux dernières productions de l’avenue Gabriel Péri et de la rue de la Liberté. Monet et Caillebotte ne nous ont rien fait. C’est d’autre chose dont nous voudrions parler.

         La municipalité a un gros souci avec la culture. Plus précisément, elle en a déjà un avec l’Impressionnisme. Elle aimerait bien jouer cette carte, mais comme elle s’est inclinée devant le promoteur Fiminco dont la réalisation du projet détruirait définitivement le patrimoine de ce qui reste des paysages peints par Monet et d’autres, elle tente de faire illusion en détournant l’attention. Voilà que la Maison où habita cinq ans Monet a été restaurée (Après près de quatre mois d’ouverture, quel en est le bilan ?), et ces trompe-l’œil. Maigres consolation.

         Tout cela ne trompe vraiment personne. J’aime les fresques. Je vous parlerai sans doute un jour des grands créateurs mexicains, mais vraiment, je n’aime pas que l’on nous trompe. DM

Le Liban et un Macron qui en est resté au temps des colonies

Les colonies, pour lui, ce n’est pas fini

 

Le protectorat français sur la Syrie et le Liban, lendemains de la Première guerre mondiale

En voyage au Proche-Orient, Macron a déclaré que pour régler les problèmes du Liban, il fallait « dégager » les dirigeants politiques. Il se croit revenu au temps des colonies, quand les dirigeants du pays étaient nommés à Paris !

Car le Liban est une ancienne colonie française dans laquelle les banques tricolores ont toujours gardé des intérêts. Et si ses dirigeants peuvent jouer un rôle aussi nuisible, c’est grâce au système politique instauré par le colonialisme français, toujours protégé par les troupes occidentales stationnées dans la région.

Alors si le Liban connait une telle crise aujourd’hui, l’impérialisme français en est aussi responsable. Et c’est lui et ses semblables qu’il faut « dégager » du Proche-Orient.