mardi 27 décembre 2022

Argenteuil, une politique artistique, métaphore d’une tromperie profonde

 

Tout cela dans l’intérêt de l’Impressionnisme ? Mon œil !

 

 Argenteuil et Caillebotte

La municipalité d’Argenteuil aime, je dirais même plus, adore le street-art, qui concerne plus communément la production sur les façades de représentations en trompe-l’œil.

         Quelle jolie expression celle de « trompe-l’œil » qui s’applique en l’occurrence tellement bien à Argenteuil.

         Oh, nous n’avons rien à redire aux dernières productions de l’avenue Gabriel Péri et de la rue de la Liberté. Monet et Caillebotte ne nous ont rien fait. C’est d’autre chose dont nous voudrions parler.

         La municipalité a un gros souci avec la culture. Plus précisément, elle en a déjà un avec l’Impressionnisme. Elle aimerait bien jouer cette carte, mais comme elle s’est inclinée devant le promoteur Fiminco dont la réalisation du projet détruirait définitivement le patrimoine de ce qui reste des paysages peints par Monet et d’autres, elle tente de faire illusion en détournant l’attention. Voilà que la Maison où habita cinq ans Monet a été restaurée (Après près de quatre mois d’ouverture, quel en est le bilan ?), et ces trompe-l’œil. Maigres consolation.

         Tout cela ne trompe vraiment personne. J’aime les fresques. Je vous parlerai sans doute un jour des grands créateurs mexicains, mais vraiment, je n’aime pas que l’on nous trompe. DM

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