samedi 24 décembre 2022

Disparition d'un camarade. Militer pour faire avancer la planète : un beau sens donné à sa vie. La disparition d'un camarade de combat

 

La disparition d’un vrai militant fidèle. Une discussion qui a beaucoup compté pour moi

 


Je l’appelais Gordon. Il vient de disparaître. Je savais que ce militant de Lutte ouvrière était plus âgé que moi, qu’il était malade, et qu’il avait milité à l’usine Thomson-CSF de Bagneux, avant 1968 je crois. Meetings ou fêtes, nous nous rencontrions parfois, décennie après décennie, et je tenais toujours à le saluer. Car malgré le fait que nous ne croisâmes plus véritablement, ce militant avait compté pour moi.

         J’ai connu l’ancêtre de Lutte ouvrière, Voix ouvrière, à l’automne 1967 alors que j’étais à l’école normale d’instituteurs de Versailles. Double bonne pioche, j’allais vivre les évènements de Mai 68.

         Les années suivantes, j’allais approfondir les idées communistes et trotskystes. J’étais toujours interne et je faisais le « mur » pour assister aux meetings de Lutte ouvrière à la Mutualité à Paris. À l’issue d’un de ces meetings il m’a été proposé d’être raccompagné en voiture par un militant de Lutte ouvrière qui devait passer par Versailles. C’était Gordon.

         Pendant le temps du trajet, nous avons parlé de choses et d’autres. Nous en sommes venus à discuter de l’engagement. Militer pour renverser le capitalisme et faire avancer la société était faire œuvre utile et donner un sens à sa vie.

         Cette discussion m’a beaucoup marqué, je ne l’ai pas oubliée. Gordon n’a jamais renoncé à « donner un sens à sa vie » qui soit utile à tous les habitants de la planète d’aujourd’hui et de demain. Et cela jusqu’au bout. DM

Argenteuil, le Comité Jean Vilar, une équipe soudée et très active

Un travail d’investigation, en quelque sorte de « lanceurs d’alerte »

 

Le risque d'inondation, un risque essentiel

Le Comité Jean Vilar de défense de l’espace éponyme continue plus que jamais son activité d’information et de mobilisation. Les rendez-vous à l’occasion de chaque conseil municipal permettent de faire le point, en donnant les dernières nouvelles du combat.

         En amont il y a tout un travail de recherches d’informations qui confortent mille fois notre combat et l’absurdité du projet Fiminco. Ces dernières semaines, les nouvelles concernant ce promoteur, ou encore les dangers liés au risque d’inondations de la Seine, sont importantes et sont des arguments supplémentaires pour considérer que ce projet ne tient pas la route et doit être abandonné au plus vite.

         Mais ces informations ne tombent pas comme cela dans l’escarcelle de notre combat. Elles sont le résultat de la vigilance de membres du Comité Jean Vilar qui deviennent si l’on peut dire des « lanceurs d’alerte ».

         La période actuelle n’est pas faite de bleue. Mais cette activité du Comité Jean Vilar est la voie à suivre et est profondément réconfortante. DM

 

vendredi 23 décembre 2022

Réforme des retraites : manœuvres avant l’attaque

Réforme des retraites : manœuvres avant l’attaque

21 Décembre 2022

Bruno Retailleau, battu par Ciotti pour prendre la tête du parti LR, prépare déjà ses collègues sénateurs et députés à voter la réforme des retraites que le gouvernement finirait par présenter le 10 janvier prochain.

Sans surprise, le chef des sénateurs LR estime qu’il y a là « un enjeu essentiel pour le pays mais aussi une épreuve de vérité pour la droite », si les parlementaires de droite se prenaient au jeu de ne pas voter la proposition d’Élisabeth Borne. Pourtant, celle-ci avait fait récemment assaut de politesse vis-à-vis des sénateurs en se disant intéressée par la formule adoptée au Sénat « depuis pas mal d’années, mix entre l’âge de la retraite et la durée de cotisation ».

Ces ronds de jambe entre Première ministre et parlementaires de droite ne sont que des préliminaires à l’attaque annoncée par l’équipe gouvernementale. Elle touchera, à la satisfaction discrète mais réelle du grand patronat, tous les travailleurs, en activité, au chômage ou déjà à la retraite.

L’âge de départ repoussé à 64 ou même 65 ans pourrait se cumuler avec un allongement de durée de cotisation, le tout provoquant, et c’est le but, une baisse des pensions. Entre ceux qui n’auront pas une carrière complète, ceux qui auront des périodes de sous-activité et de moindres rentrées, ceux qui, âgés, seront licenciés de leur emploi sans avoir droit au chômage… bien des travailleurs se retrouveront avec une pension insuffisante et, de toute façon se verront amputés de deux années d’une retraite pourtant amplement méritée.

C’est d’ailleurs un des aspects révoltants de cette attaque, qui en comporte beaucoup. L’espérance de vie, et surtout en bonne santé, n’augmente plus, c’est un mensonge de le prétendre. La différence entre celle d’un ouvrier et celle d’un cadre est d’une dizaine d’années en moyenne. Macron et ses mentors de la finance n’ont pourtant que ce minable argument à avancer, puisque leur prétexte d’équilibre des caisses de retraites ne tient même plus, le Conseil d’orientation des retraites l’a démontré.

Les grands patrons et leurs familles qui accumulent depuis des décennies les richesses produites par la classe des travailleurs devraient logiquement assurer le paiement des pensions. Mais non, ils exigent au contraire que l’argent public, tout l’argent public, serve à leur assurer une croissance de leurs profits, quitte à réduire des millions de travailleurs à la pauvreté.

Les travailleurs et les jeunes, futurs travailleurs, devront tout faire pour contrer l’attaque.

                                                      Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2838)

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui vendredi 23 décembre : 

de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-vendredi 28 décembre, même lieu, même horaire ;

-mercredi 4 janvier, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

Réservez vos places dès maintenant

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre :

Lo.argenteuil@gmail.com