vendredi 16 décembre 2022

« Plan Grand Froid » aux très petits moyens

Hiver après hiver : la catastrophe se répète

 

 

La préfecture de la région Île-de-France a lancé le Plan Grand Froid lundi 12 décembre. Dans son communiqué, il est question de « places complémentaires d'hébergement ». Combien ? Dans quelles conditions ? Mystère. Ce qui est sûr c’est que ce sera très insuffisant pour mettre réellement au chaud les 300 000 sans-abris du pays, dont 1 600 enfants.

         L'an dernier, l'association les Morts de la Rue avait recensé plus de 600 décès. Année après année, le macabre décompte se poursuit. Mais que peut bien y faire une société incapable de fournir un toit à chacun ?

 

Charlemagne et Argenteuil, conseil municipal, mais que se passe-t-il précisément dans cette école hors contrat ?

La responsabilité du maire d’Argenteuil directement engagée

 

 

C’est même lui qui coupe le ruban

Charlemagne s’est invité lors du dernier conseil municipal de mardi dernier. Il ne s’agissait pas du personnage historique mais de l’école du même nom qui s’est installée sur Argenteuil depuis quelques années, d’abord au Val-Sud puis au Val-Nord.

         Cette « école » est un établissement hors-contrat avec l’État, c’est-à-dire que ce dernier le contrôle peu. En revanche, son installation sur Argenteuil a bénéficié d’un soutien important des municipalités conduites par le maire actuel.

         Le réseau de ces écoles marqué par l’extrême-droite se veut rigoriste. On n’y badine ni avec le tricolore ni avec l’uniforme et la discipline. Il en va autrement de la formation des enseignants.

       Des mères d’élèves venues protester étaient présentes lors du conseil de mardi. Apparemment, elles ont pu constater qu’entre leurs espoirs et la réalité, il y avait un gouffre totalement inacceptable.

         Il serait temps que les habitants d’Argenteuil suivent de plus près ce genre de sujet. En attendant, cette affaire qui vient d’apparaître en plein conseil municipal d'Argenteuil n’en est qu’une nouvelle des démêlés que connaît ce réseau sans espérance depuis plusieurs années. DM 

Laporte, rugby, c’est beau le sport à la mode capitaliste…


Petits arrangements entre amis

 


Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby et Mohed Altrad, patron du BTP et président du club de Montpellier, ont été condamnés à de la prison avec sursis pour corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux entre autres choses.

         Altrad avait rémunéré Laporte plusieurs dizaines de milliers d’euros pour obtenir le sponsoring de l’équipe de France de rugby.

         Corruption, recherche du profit, petits arrangements entre amis : c’est beau le sport à la mode capitaliste…

jeudi 15 décembre 2022

Formation : CPF : l’arnaque vient d’en haut. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine à paraître

                               CPF : l’arnaque vient d’en haut

14 Décembre 2022

Un amendement a été glissé dans le projet de loi de finances, dans le but de faire payer un reste à charge aux salariés souhaitant bénéficier de leur compte personnel de formation (CPF). Au prétexte de responsabiliser les demandeurs de formation, l’État entend donc les faire payer.

Une réforme du précédent gouvernement Macron avait transformé en euros les quelques heures de CPF – 24 heures par année de travail. Suivant son niveau de qualification, chaque salarié avait droit, au bout de dix années d’emploi, à une misérable cagnotte pour la formation, variant de 5 000 à 8 000 euros.

Ce nouveau système ne permet pas plus que l’ancien de financer une véritable formation qualifiante. Il a par contre donné l’occasion à toutes sortes d’escrocs de détourner des millions d’euros, sous le couvert de pseudo-organismes de formation. Les salariés souhaitant bénéficier d’une formation leur remettaient leurs codes d’accès et leur cagnotte CPF était ainsi vidée, sans aucune formation en échange. D’autres pseudo-formateurs se sont spécialisés dans l’offre de formations à la création d’entreprise, totalement ou partiellement factices, pour empocher l’argent des CPF.

Depuis, le gouvernement a interdit le démarchage auprès des salariés et radié un certain nombre de faux prestataires de la liste des organismes et des formateurs enregistrés. Mais, à son goût, trop de salariés s’inscrivent encore à des formations, et il pointe un coût trop élevé et une envolée des dépenses de France Compétences, l’organisation qui gère la formation continue et l’apprentissage.

L’argent mis sur le compte personnel de formation est pourtant le produit du travail des salariés, dont ils devraient pouvoir disposer librement. Mais, quand il s’agit de voler les travailleurs, le gouvernement ne s’arrête pas à si peu.

                                                     Nadia CANTALE (Lutte ouvrière n°2837)

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui jeudi 15 décembre,

De 11 h. à 11 h.45, dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie

Et de 18 h. à 18 h.30, centre commercial du Val-Nord ;

-vendredi 16 décembre : 

-de 15 heures 30 à 16 h.45 au marché du Val-Nord ;

- et bien sûr de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 17 décembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

Et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 18 décembre :

-de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du Centre,

 Et de 11 h. à midi au marché Héloïse.

-mercredi 21 décembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 à paraître ce vendredi, en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Dès maintenant, réservez cette date-là : samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Argenteuil, conseil municipal, le Comité Jean Vilar était une nouvelle fois devant l’hôtel de ville

 

Pour donner des nouvelles, avant-hier comme à chaque conseil, présents jusqu’à l’abandon du projet