CPF :
l’arnaque vient d’en haut
14 Décembre 2022
Un amendement a été glissé dans
le projet de loi de finances, dans le but de faire payer un reste à charge aux
salariés souhaitant bénéficier de leur compte personnel de formation (CPF). Au
prétexte de responsabiliser les demandeurs de formation, l’État entend donc les
faire payer.
Une réforme du précédent
gouvernement Macron avait transformé en euros les quelques heures de CPF – 24
heures par année de travail. Suivant son niveau de qualification, chaque
salarié avait droit, au bout de dix années d’emploi, à une misérable cagnotte
pour la formation, variant de 5 000 à 8 000 euros.
Ce nouveau système ne permet pas
plus que l’ancien de financer une véritable formation qualifiante. Il a par
contre donné l’occasion à toutes sortes d’escrocs de détourner des millions
d’euros, sous le couvert de pseudo-organismes de formation. Les salariés
souhaitant bénéficier d’une formation leur remettaient leurs codes d’accès et
leur cagnotte CPF était ainsi vidée, sans aucune formation en échange. D’autres
pseudo-formateurs se sont spécialisés dans l’offre de formations à la création
d’entreprise, totalement ou partiellement factices, pour empocher l’argent des
CPF.
Depuis, le gouvernement a
interdit le démarchage auprès des salariés et radié un certain nombre de faux
prestataires de la liste des organismes et des formateurs enregistrés. Mais, à
son goût, trop de salariés s’inscrivent encore à des formations, et il pointe
un coût trop élevé et une envolée des dépenses de France Compétences,
l’organisation qui gère la formation continue et l’apprentissage.
L’argent mis sur le compte
personnel de formation est pourtant le produit du travail des salariés, dont
ils devraient pouvoir disposer librement. Mais, quand il s’agit de voler les
travailleurs, le gouvernement ne s’arrête pas à si peu.
Nadia CANTALE (Lutte ouvrière
n°2837)
Les prochaines
permanences prévues.
-aujourd’hui jeudi
15 décembre,
De 11 h. à 11
h.45, dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie
Et de 18 h. à
18 h.30, centre commercial du Val-Nord ;
-vendredi 16
décembre :
-de 15 heures
30 à 16 h.45 au marché du Val-Nord ;
- et bien sûr
de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;
-samedi 17
décembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;
Et de 11 h. à midi
au marché de la Colonie ;
-dimanche 18
décembre :
-de 10 h.15 à
10 h.55, devant l’Intermarché du Centre,
Et de 11 h. à midi au marché Héloïse.
-mercredi 21
décembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
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ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 à paraître ce
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samedi 11 mars 2023
Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte
ouvrière à Argenteuil
17 euros et 8 pour les enfants accompagnés
de moins de 14 ans