mardi 6 décembre 2022

Argenteuil, dinette des anciens… loin d’un vrai repas pour eux tous

La seule note sympathique, une occasion de saluer les travailleurs de… Madagascar

 

J'échange...
 

Je ne voyais pas pourquoi je n’allais pas récupérer mon coffret de noël, d’autant plus que je n’avais pas répondu aux demandes de « papiers » pour justifier que j’y avais droit. Samedi matin, vite fait bien fait, chose faite. La rencontre avec les élus, quels qu’ils soient, auraient pu être très cordiales si elles avaient eu lieu dans la salle Jean Vilar des repas de noël de naguère. Je n’avais donc pas envie de m’attarder, et donc bonjour bonsoir, mon panier en main, j’ai filé…

         Au moins, il y avait ce panier inattendu. Certes, ce sera le troisième, c’est un peu superflu, mais enfin, il est joli, et il me permet de saluer les travailleurs malgaches qui l’ont tressé pour un salaire qui ne doit pas être très élevé…

         Quant au coffret, il n’y a guère besoin de commentaires. Pour un repas de noël, c’est plus que maigre, vraiment. Tout cela n’a pas dû peser lourd sur les finances municipales.

         Au fait, erreur d’aiguillage, je me retrouve sans pâté de volaille à l’estragon mais avec deux pots de légumes à base de panais. Alors si mon alter ego de mauvaise donne se retrouve avec deux entrées, qu’il me joigne, je veux bien échanger ! DM

 

lundi 5 décembre 2022

Accidents du travail : le profit blesse et tue

Accidents du travail : le profit blesse et tue

30 Novembre 2022

Six cent quarante-cinq travailleurs du privé sont morts d’un accident de travail en 2021, selon les chiffres publiés le 17 novembre dans le rapport annuel de la Caisse nationale d’assurance maladie-risques professionnels.

L’organisme recense 604 565 accidents du travail durant l’année dernière.

Ces chiffres, dramati­ques, sont réputés très sous-estimés, car les patrons font pression sur les salariés, en particulier ceux qui sont en situation précaire ou sans papiers, pour ne pas se déclarer en accident du travail. Le taux de gravité de ceux-ci est au plus haut depuis 2010, avec 48,5 millions de jours d’arrêt pris à la suite d’un accident du travail. Ce bilan est lui aussi sous-estimé puisqu’il ne concerne que les 19,5 millions de salariés du privé. Les accidents graves et mortels touchent surtout les ouvriers. La précarité, la sous-traitance en chaîne sur les chantiers notamment, les pressions au rendement constituent l’arrière-plan à cette hécatombe.

La moitié des morts au travail recensés par la Cnam dans le secteur privé ont d’abord fait un malaise avant de succomber. Sur les chantiers ou dans les usines, une médecine du travail ou un encadrement médical permettant de porter rapidement les premiers secours sont absents ou ont disparu. Le lieu de travail est un désert médical qui ne dit pas son nom.

Chaque jour, plus d’un travailleur du privé est mort d’un accident en 2021. Ce bilan n’est pas une fatalité, mais le résultat de l’exploitation capitaliste, en France, dans cette première moitié du 21e siècle.

                                             Boris SAVIN  (Lutte ouvrière n°2835)

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui lundi 5 décembre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 7 décembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 227 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Dès maintenant, réservez cette date-là : samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

17 euros et 14 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans