mercredi 3 août 2022

Argenteuil, vie politique et associative, le maire persiste et signe dans un courrier que nous avons reçu

Il persiste et signe dans une voie sans issue pour la population

 

C’est au cœur de l’été que notre section locale de Lutte ouvrière vient de recevoir, comme d’autres associations, une lettre du maire d’Argenteuil pour justifier le prolongement dans les temps qui viennent de la désaffectation du complexe municipal des fêtes Jean Vilar.

         Recevoir ce genre de courrier lorsqu’une partie des adhérents des partis et associations sont en vacances, est quelque peu discourtois, mais passons.

         Nous portons à la connaissance de la population ce courrier, afin qu’il soit connu et discuté partout. Pour notre part, nous entreprendrons dans les jours qui viennent une série de commentaires sur cette missive qui ne peut que renforcer notre détermination à mener le combat contre le projet « municipalité-Fiminco ». Pour Lutte ouvrière, Dominique MARIETTE


 


 

 

 

Gaz : l’arbre cache mal la forêt

Diversion !

 

Le groupe Engie a annoncé qu'il va verser 100 euros en moyenne aux bénéficiaires du chèque énergie du gouvernement. Cela ne compensera pas la flambée des prix du gaz qui, pour le tarif réglementé, a augmenté de 51,71 % entre janvier et octobre 2021.

         Engie annonce 5 milliards d'euros de profits au premier semestre 2022 : le double du premier semestre 2021. Il cherche une diversion pour ne pas apparaître pour ce qu'il est : un parasite et un profiteur.

 

Bonnes lectures de l’été (2) : chaque jour un livre parmi mes bonnes lectures de cette année 2021-2022

Delphine de Vigan, Delphine de Vigan rien ne s'oppose à la nuit, Livre de poche

 


Voilà un magnifique livre qui a mérité un cinq sur cinq sur mon écritoire de la suite des livres lus. Un livre lu un peu par hasard, mais qui mérite de l’être toute affaire cessante.

         C’est une histoire familiale mais tellement bien racontée, celle d’une mère disparue dont on tente de retrouver le parcours, de l’enfance à la fin.

         Une génération quelques années en avant de la nôtre.

         Une famille de la moyenne, des parents singuliers, mais finalement pas trop. Des drames familiaux.

         En arrière fond, les dites 30 glorieuses.

         Et puis, les dérèglements mentaux, durs à exprimer. Des dérèglements qui ne sont pas une rareté. Sauf qu’il y a une échelle de gravité.

         Il est donc question des hôpitaux psychiatriques, de l’internement, des rechutes.

         Et puis, ce parcours d’une femme qui tente de vivre malgré tout.

         La première de couverture ci-dessus de l’édition originale et du Livre de poche. Une magnifique photo. Si j’étais encore enseignant de français, avec des adolescents, j’essaierais de la décrypter. Une magnifique photo à partir de laquelle on peut déjà tant dire, poser tant d’hypothèses, déjà raconter une histoire…

         Un récit magnifique de délicatesse.

         Voilà ce que l’auteur écrit sur la quatrième de couverture : « Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre.

Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.
 »

         Oui, comme tant d’autres familles, les nôtres à tous.