dimanche 10 juillet 2022

Retraites : Borne persiste et signe

 

Ce que veut le Capital, le gouvernement applique

 

 

Devant l'Assemblée, la Première ministre a tenu à réaffirmer la volonté du gouvernement à « réformer le système de retraites », formule consacrée pour désigner l’obligation pour les salariés de s'user plus longtemps au travail.

         L'attaque est claire : aux travailleurs de préparer la riposte. Juppé, en son temps, avait beau dire qu'il resterait « droit dans ses bottes » : la rue l'a fait reculer. Un exemple à suivre.

 

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Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui dimanche 10 juillet, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

-demain lundi 11 juillet, de 11 h.45 à midi 15, devant la boulangerie de la cité Champagne ;

-de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mardi 12 juillet, de 18 h.30 à 19 h. devant Monoprix.

Transparence des comptes des entreprises et des comptes publics, seuls les travailleurs peuvent l’imposer vraiment

Lors d’une de nos permanences, un habitant nous disait que la présidence de la commission des finances de l’Assemblée nationale obtenue par Coquerel, un dirigeant LFI, permettrait au moins que bien des éléments cachés des comptes publics soient mis sur la place publique. Nous pensons que cet habitant se trompe… Ci-dessous, un article de notre hebdomadaire de cette semaine. DM

 

Coquerel : respect à la bourgeoisie

06 Juillet 2022

Si l’élection, le 30 juin, d’Éric Coquerel à la présidence de la commission des finances de l’Assemblée nationale sert à quelque chose, ce sera à ancrer davantage son parti, la France insoumise, dans les institutions de la bourgeoisie.

Élu en 2017 en Seine-Saint-Denis, Coquerel fait partie depuis cinq ans déjà de la commission des finances. Élu à la présidence, il a tenu à rassurer tous ceux qui faisaient mine de s’inquiéter. Certes, il pourra se faire communiquer des dossiers fiscaux d’entreprises ou de particuliers, mais il se défend de toute volonté de chasse aux sorcières, assurant : « Je ne ferai pas le buzz. » Il a d’ailleurs rappelé qu’il ne pourra pas rendre publics les documents fiscaux qu’il aura en main, leur divulgation étant punie d’un an d’emprisonnement et d’une amende.

Dans les institutions de la bourgeoisie, il y a des règles, destinées à protéger le pouvoir des grands actionnaires, à leur garantir de pouvoir agir et décider hors du contrôle de la population. Comme tous les autres politiciens de la bourgeoisie, Coquerel s’y conformera respectueusement.

Pour faire la transparence sur les finances des entreprises et de la grande bourgeoisie, il faudra l’action collective, organisée et consciente des travailleurs, c’est-à-dire bien autre chose, et sur un tout autre terrain, que l’élection d’un Coquerel à la tête d’une commission.

                                                           Jean SANDAY (Lutte ouvrière n°2814)

Automobile, voiture électrique, pour les constructeurs, pas question de faire les frais des installations

L’État installe, les constructeurs empochent

 

Stellantis « fait le job » affirmait dernièrement Tavares, le PDG, lors d’une visite dans les usines de Moselle de Trémery et Borny. Mais, selon lui, « le réseau de recharge est en retard par rapport aux ventes de véhicules électriques ».

         Bref, il demande à l’État d’installer au plus vite des bornes de recharge pour les futures voitures électriques car ce ne sont pas les vendeurs d’électricité ou de véhicules électriques qui vont le faire.

         Pas de bornes de recharges, pas assez de courant électrique, il n’y a que les subventions aux industriels qui sont bien présentes.

 

Colombes, Argenteuil, comme ailleurs, heurs et malheurs de la gestion municipale

Un chemin qui conduit à une impasse. À éviter.

 

La colère gronde à Colombes contre la décision municipale de se désengager de la gestion de la patinoire bien connue par l’histoire du patineur local, le champion Philippe Candeloro, qui lui a donné son nom et qui est toujours lié à cet équipement.

         La municipalité de gauche pleure : c’est la faute de la municipalité précédente. Mais le demi-millier de licenciés de cette structure ne l’entendent pas de cette oreille.

         Les finances des collectivités locales sont certes en difficulté, car attaquées de toutes parts... Les municipalités suivantes doivent affronter les décisions de leurs prédécesseurs, certes… mais tout cela est bien la preuve qu’il ne peut pas y avoir de soleil tranquille à l’échelle d’une gestion municipale par ailleurs incontrôlée et marquée par l’opacité comme dans le reste de la société.

         La gestion municipale est une impasse dans les grandes villes. Pour changer la vie des habitants, seule la voie du renversement global du capitalisme le permettra. Et c’est dans cette voie que doivent aller les militants sincèrement préoccupés par l’avenir de la population, à Colombes, à Argenteuil, comme ailleurs. DM